Abstracts
Résumé
Pour que le film existe, il faut qu’il y ait « transcodage », c’est-à-dire passage d’un mode de signification à un autre. On pourrait dire que le passage du récit scénaristique au récit cinématographique se présente comme une véritable mutation où, d’un être essentiellement de mode nominatif, naîtra une créature hybride qui procède à la fois du mode nominatif et du mode représentatif. C’est ce processus de mutation qui est ici abordé, en esquissant une typologie des transformations que peut subir le récit scénaristique lors de sa réécriture sous la forme d’un récit cinématographique, puis au moyen de l’analyse comparative du récit scénaristique et du récit cinématographique du film Pouvoir intime d’Yves Simoneau (scénarisé par Pierre Curzi et Yves Simoneau).
Abstract
In order for a film to exist there must be a "transcoding", a passage from one signifying mode to another. One might say that the movement from screenplay version to cinematic version can be seen as a real modification in which something whose mode is essentially nominative gives birth to a hybrid creature in which the nominative mode is combined with the representational mode. This process of modification is examined here first by outlining a typology of the transformations that a screenplay version may undergo when it is recoded into a cinematic version, and then by making a comparative analysis of the screenplay and the cinematic versions of the film Pouvoir intime by Yves Simoneau (screenplay by Pierre Curzi and Yves Simoneau).