Abstracts
Résumé
Durant sa carrière au Musée national (1911-1942), Marius Barbeau joua un rôle de mentor auprès des compositeurs et interprètes classiques afin de diffuser dans le milieu savant le répertoire folklorique qu’il avait enregistré et transcrit. S’inspirant des modèles proposés par le médiéviste Jean Beck et les interprétations d’Yvette Guilbert, il proposa des formules de concert visant à rejoindre l’élite intellectuelle et s’inséra dans le milieu des compositeurs classiques de son époque. À partir de 1939, l’engouement créé par le phénomène de La Bonne Chanson de l’abbé Charles-Émile Gadbois modifie la perception du folklore auprès du public. La diffusion de la collection originale du Musée quitte alors les salles de concert et passe désormais par le milieu universitaire où Barbeau entreprend à l’invitation de Luc Lacoursière, à partir de 1942, une seconde carrière au Centre des archives folklore de l’Université Laval.
Abstract
In the course of his long career at the National Museum (1911-1942), Marius Barbeau served as mentor for numerous composers and performers to help promote the use of his repertoire of folklore transcriptions and recordings in classical music. Inspired by the works of Jean Beck, a medieval specialist, and the interpretations of Yvette Guilbert, he developed a concert form for the intellectual élite and joined the classical composers of his time. After 1939, public perception of folklore changes with the popularity of Father Gadbois’ La Bonne Chanson. Performance of the Museum’s original collection left the concert hall and entered the academic world in 1942 when Barbeau, following the invitation of Luc Lacoursière, began a second career at the Centre des archives folklore at Université Laval.
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