Abstracts
Résumé
En 1763, les Pères jésuites rentrés en France et le Collège de Québec fermé, il n'y a plus d'enseignement classique au Québec. Il fallait trouver une façon de le perpétuer. Le peu de prêtres qui restaient à Québec et à Montréal se sont mis à l'oeuvre. Les curés de paroisse ouvrent des écoles dans leur presbytère pour préparer des élèves et dix de ces écoles deviendront des collèges entre 1765 et 1840. Les professeurs seront d'abord des anciens élèves à peine tonsurés, qui enseigneront pendant leurs études de théologie, venus de Québec et de Montréal dans les autres collèges et quelques prêtres français. Les directeurs et les professeurs conservent le même programme d'études que les jésuites avaient mis au point. Un exemple de matière enseignée sera développé, celui de la rhétorique. Enfin, le sort des anciens élèves de la période, prêtres et laïcs, sera évoqué. En 1840, les études classiques étaient solidement organisées suivant un modèle qui s'est perpétué jusqu'en 1960.
Abstract
In 1763, with the Jesuit fathers back in France and the Collège de Québec closed, there is no longer any classical teaching in Québec. A way had to be found to keep it alive. The few remaining priests in Québec and Montréal set to work. Parish priests open schools in their presbyteries to prepare the students and ten of these schools will become colleges between 1765 and 1840. The professors were at first former students from Québec and Montréal barely ordained who taught while pursuing their theological studies in addition to a few French priests. The principals and professors retained the same programme of study that the Jesuits had established. Rhetoric will be examined as an example of one of the subjects taught. Finally, the fate of some former students of the period, both priests and laymen, will be recalled. In 1840, classical studies were solidly organised along a model which lived on right up to 1960.
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