Abstracts
Abstract
Some of Marcel Aymé’s most delightful work concerns charming rogues, protagonists who lack the heroism of moral outlaws such as Robin Hood or the golem of Jewish literature but act outside the rule of law in a way that is psychologically if not always morally coherent. On other “law and literature” occasions, Aymé employs what is sometimes called fantasy, but has the sardonic bite of magical realism — what this analysis considers “magical legalism”, where individuals circumvent physical, natural, and positive law in attempts to achieve pure self-expression or egocentric notions of justice.
Résumé
Les oeuvres de Marcel Aymé traitant de « coquins charmeurs » sont parmi ses plus attachantes. Ces personnages ne manifestent pas l’héroïsme d’un Robin des bois ou d’un golem de la littérature juive, mais leur comportement, qui reste en dehors de la règle de droit, demeure cohérent sinon sur le plan moral, du moins sur le plan psychologique. Ailleurs, Aymé juxtapose droit et littérature dans des histoires qui pourraient être qualifiées de fantaisistes, mais qui possèdent aussi le mordant du réalisme magique. Dans cette analyse, l’expression de « légalisme magique » s’applique aux situations où des individus contournent le droit — physique, naturel et positif — dans une tentative de s’exprimer sur le plan personnel ou de tirer parti d’une vision égocentrique de la justice.