Abstracts
Abstract
Workplace relations in developing countries are characterized as being traditionally authoritarian. But severe violation of human rights in the workplace can also be found in the most developed countries, and therefore modern society is finding itself faced with a sad reality : a universal situation of the vulnerability and fragility of human rights in the workplace.
Through the weakening of state institutions and the corresponding strengthening of the economic power spheres within the context of globalization, the survival of democracy in everyday life is threatened by transnational corporations, especially considering the lack of instruments to appropriately punish them. The human rights movement in Brazil has focused on the violation of human rights perpetrated by governments, yet it has not been so critical or outspoken regarding violations committed by major corporations. Defending the implementation of human rights in the workplace is an effort to counteract the dehumanization of worker-citizens by giving them more space for self-determination. It is essential that the principle of human dignity, already enshrined in the Brazilian Constitution, becomes one of the main pillars of Labour and Employment Law. The article analyzes how the constitutionalization of Labour and Employment Law in Brazil has been used to tackle the above mentioned problems.
Résumé
Les relations en milieu de travail dans les pays en développement sont traditionnellement caractérisées d’autoritaires. Or, des violations graves des droits de la personne se produisent également en milieu de travail dans la plupart des pays développés, et, en conséquence, la société moderne est confrontée à une triste réalité, soit la condition universelle de vulnérabilité et de fragilité des droits de la personne dans le milieu de travail.
En conséquence de l’affaiblissement de l’appareil étatique et du renforcement correspondant des zones de puissance économique dans le cadre de la mondialisation, la survie de la démocracie dans la vie quotidienne est menacée par les sociétés transnationales, particulièrement compte tenu de l’inexistence de textes permettant de sanctionner convenablement leurs transgressions. Le mouvement des droits de la personne au Brésil est axé sur les violations des droits humains perpétrées par les gouvernements mais ne s’est guère érigé contre les violations commises par des sociétés d’envergure. Défendre la mise en œuvre des droits de la personne dans le milieu du travail, c’est déployer des efforts afin de contrecarrer la deshumanisation des travailleurs-citoyens en leur accordant davantage de latitude en vue de l’autodétermination. Il est essentiel que le principe de la dignité humaine, pourtant déjà enchâssé dans la Constitution brésilienne, devienne l’un des principaux piliers du droit du travail et de l’emploi. L’article analyse la manière dont la constitutionnalisation du droit du travail et de l’emploi au Brésil a permis de s’attaquer aux problèmes susmentionnés.
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