Abstracts
Résumé
Depuis la réouverture de la Chine à l’Occident en 1978, le législateur chinois fonde largement les réformes juridiques sur les transferts de droit. C’est dans ce contexte qu’il faut situer, entre autres, le dépôt d’un projet de code civil chinois le 24 décembre 2002 à l’Assemblée populaire nationale de Chine. Si un tel projet dénote sans conteste l’influence d’un code à l’étranger, il soulève plusieurs questions. Quel sens revêt, dans le contexte chinois, cette entreprise de codification ? Quels obstacles, le cas échéant, se dressent sur la route de la future codification ? Le texte qui suit retrace d’abord le rapport de la Chine avec la tradition romano-germanique au début du xxe siècle et se poursuit avec un exposé des débats entourant le processus de codification en cours.
Abstract
Since China’s new open-door policy to the West in 1978, the Chinese legislator has largely based law reform on legal transplants. It is within this context that one must situate, among other things, the tabling of a draft Chinese Civil Code on December 24, 2002 before the National People’s Congress of China. While such a project obviously denotes the influence of codification from abroad, it raises several questions. What is the meaning within the specific Chinese context of this undertaking to codify ? What obstacles, if such be the case, are strewed along the path leading to future codification ? In the following paper, China’s relationship with Romano-Germanic tradition is reviewed from the outset of the twentieth century and continues with a presentation of the debates surrounding the current codification process.
Download the article in PDF to read it.
Download