Abstracts
Résumé
La déontologie par sa juridicité mais aussi la proximité qu'elle suppose avec la morale paraît être le moyen idéal pour que le droit se rapproche de la justice. Cependant, la puissance de la déontologie en matière financière s'explique aussi en ce que la confiance qu'elle exige et qu'elle engendre garantit l'efficacité du système : l'utilitarisme plus que la vertu fonde cette progression. Dès lors, la déontologie se présente comme une régulation alternative par rapport à celle du droit. Toutefois, l'efficacité de la déontologie suppose que ses règles régissent un cercle clos de professionnels, ce que la mondialisation et Internet attaquent. Il faut donc en revenir au droit, par le recours à un droit vertueux, au sens systémique du terme, à savoir cohérent et constant, donnant une règle de droit autour de laquelle les anticipations des acteurs peuvent s'articuler.
Abstract
When one considers the relationship between ethics and law, plus its proximity with standards of moral conduct, ethics then seems to provide an ideal basis for bridging the gap separating law and justice. Yet the power of ethics in financial matters is also explained by the trust that it requires and generates, which thereby guarantees the efficacy of the system: it is utilitarianism more than virtue that drives this progression. As such, ethics constitutes an alternative regulatory source as opposed to the precepts of the law. However, the efficacy of ethics presupposes that its rules govern a tight circle of professionals, an environment under siege by globalization and the Internet. Hence, there is the need to revert to law, by resorting to a virtuous law, within the systemic meaning of the term, namely coherent and determined that provides a rule of law that rallies the expectations to which all players can relate.
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