Abstracts
Résumé
Camille Laurin a toujours envisagé sa carrière politique comme une continuation de sa carrière psychiatrique. Les relations entre ces deux activités professionnelles restent pourtant floues parce que peu étudiées. En retraçant la généalogie de sa pensée psychiatrico-politique, depuis sa conception du Canada français comme une personnalité traumatique jusqu’à l’application de la loi 101 comme thérapeutique en passant par sa représentation du souverainisme comme soin, cet article entend clarifier les enjeux psychiatriques de l’engagement politique de Laurin et mettre en lumière sa conception de la politique comme une psychothérapie collective, mais peut-être aussi individuelle.
Mots-clés :
- Camille Laurin,
- Loi 101 (Québec),
- psychiatrie,
- politique,
- souverainisme,
- Canada français