Abstracts
Résumé
Cet article s’intéresse aux interventions de la Chambre de commerce du district de Montréal (CCDM), la principale association d’hommes d’affaires canadiens-français du Canada, lors des commissions Massey et Tremblay afin de faire ressortir ses attentes envers l’université. Nous montrons que la classe d’affaires canadienne-française de Montréal a une conception fondamentalement nationaliste de l’institution universitaire, considérée comme une des pièces maîtresses de l’épanouissement culturel des Canadiens français. En tant qu’organisation, la CCDM rejoint ainsi une lignée de penseurs – comme Errol Bouchette et Marie Victorin – , qui théorisent la fonction nationale des institutions universitaires du Canada français.
Mots-clés :
- Université,
- commission Massey,
- commission Tremblay,
- hommes d’affaires,
- science,
- fédéralisme,
- nation,
- autonomisme