Abstracts
Abstract
In this paper we challenge the role of consent in the global order by discussing current modes of international law making in the global order. We contend that the features of state consent in international law depart substantially from those assumed by theorists of the liberal order, who subscribe, in most cases, to the realist conception of state action. We argue, against those theorists, that state consents to coercive measures, and the state’s role in carrying them out, has ceased to be central to an account of global law. We conclude that international law—often thought of as law beyond the state—now has expanded its scope to reach individuals and corporations, and that this change has important ramifications for theories of global justice.
Résumé
Dans cet article, nous interrogeons le rôle de l’accord dans l’ordre global en discutant les modes courants de constitution des lois internationales au sein de cet ordre. Nous prétendons que les fonctions de l’accord étatique en loi internationale s’écartent substantiellement de celles assumées par les théoriciens de l’ordre libéral, qui souscrivent, dans la plupart des cas, à la conception réaliste de l’action étatique. Contre ces théoriciens, nos posons que l’État consent à des mesures coercitives, et que le rôle de l’État d’effectuer celles-ci a cessé d’être central dans l’explication de la loi globale. Nous concluons que la loi internationale – souvent pensée comme une loi hors de l’État – a maintenant étendu son spectre jusqu’aux individus et corporations, et que ce changement a d’importantes ramifications que les théories globales de la justice devraient considérer.