Abstracts
Abstract
Mathias Risse’s On Global Justice is a unique and important contribution to the growing literature on global justice. Risse’s approach to a variety of topics, ranging from domestic justice and common ownership of the earth, to immigration, human rights, climate change, and labour rights, is one that conceives of global justice as a philosophical problem. In this commentary I focus on a number of reservations I have about approaching global justice as a philosophical rather than an inherently practical problem. To his credit Risse does acknowledge at various stages of the book that a good deal of the applied terrain he ventures into presupposes complex and contentious empirical assumptions. A greater emphasis on those points would, I believe, helpfully reveal the shortcomings of tackling intellectual property rights by appealing to Hugo Grotius’s stance on the ownership of seas, or the shortcomings of tackling health by invoking the language of human rights without acknowledging and addressing the constraints and challenges of promoting health in an aging world.
Résumé
La monographie de Mathias Risse, On Global Justice, représente une contribution originale et importante à la littérature croissante sur la justice mondiale. Risse conçoit la justice mondiale comme un problème philosophique, et applique cette perspective à une série de thématiques diverses incluant la justice nationale, la propriété commune de la terre, l’immigration, les droits de la personne, les changements climatiques et les droits des travailleurs. Dans ce commentaire, je souligne un certain nombre de réserves que j’ai à l’idée d’aborder la justice mondiale comme un problème philosophique plutôt que comme un problème fondamentalement pratique. Certes, Risse reconnaît à plusieurs reprises que les enjeux de justice appliquée qu’il traite touchent à des questions empiriques complexes et controversées. Un effort de prendre ces questions empiriques plus au sérieux révélerait, à mon sens, les faiblesses d’une approche qui vise à se prononcer sur les droits de propriété intellectuelle en se basant sur la théorie d’Hugo Grotius sur la propriété des océans, ou les faiblesses d’une approche à la santé qui a recours au langage des droits de la personne sans tenir compte des contraintes et des défis que représente la promotion de la santé dans un monde vieillissant.