Abstracts
Abstract
Insurance fraud has come under increasing scrutiny by risk managers, company claims managers, public policymakers, and academic researchers during the last fifteen years. Workers compensation insurance has always attracted employee claimants willing to fake on-the-job injuries, particularly those hard-to-verify injuries such as soft tissue or low back pain. In addition to managing individual claims for legitimacy, risk managers must respond to injury patterns through increased safety measures, but only when those injuries are legitimate. Distinguishing between legitimate and fraudulent claims can be a daunting task. This paper considers that task for one type of claims, those filed on the first day of the week.
We test the fraud hypothesis directly by using five years of available data from the Massachusetts Insurance Fraud Bureau (IFB) compared to the population of workers compensation claims for the 1990-1995 period. We find no difference in the interday distribution of substantive fraud referrals to IFB and all claims, lending additional support to the higher injury rate hypothesis for the elevated Monday claims. This result points all risk managers toward specifying additional "Monday" specific loss controls for their operations.
Keywords:
- Insurance fraud,
- workers’ compensation,
- Monday effect
Résumé
La fraude à l’assurance a fait, depuis une quinzaine d’années, l’objet d’une surveillance grandissante par les gestionnaires de risques, les gestionnaires de sinistres au sein des compagnies d’assurance, les assureurs publics et les chercheurs universitaires. L’assurance des accidents de travail a toujours attiré les réclamations frauduleuses d’employés inventant des histoires d’accidents sur les lieux du travail, particulièrement les réclamations difficiles à vérifier, comme celles reliées aux douleurs musculaires et aux maux de dos. En plus de gérer la véracité des réclamations individuelles, les gestionnaires de risques doivent répondre au besoin de concevoir des modèles liés aux mesures de sécurité en cas de blessures, lorsque telles réclamations sont faites légitimement. Il peut être parfois ardu de faire la distinction entre les réclamations fondées et celles qui sont frauduleuses. L’objectif de cet article est d’observer un type particulier de réclamations, celles qui sont présentées le premier jour de la semaine.
L’auteur tente de tester l’hypothèse de fraude en utilisant directement les données disponibles du Massachusetts Insurance Fraud Bureau en les comparant a l’ensemble des réclamations des accidents de travail étalées entre les années 1990 et 1995. Les résultats ne démontrent aucune différence dans la distribution journalière des fraudes et celles de l’ensemble des réclamations au travail, prêtant un support additionnel aux réclamations plus élevées les lundis pour des blessures sévères, plutôt que pour des réclamations frauduleuses. Un tel résultat dirige tous les gestionnaires de risques vers l’importance de concevoir des mesures de contrôle des pertes sur l’effet du lundi dans le cadre de leurs opérations.
Mots-clés :
- Fraude à l’assurance,
- indemnisation des accidents de travail,
- l’effet du lundi
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