EN:
This paper considers three issues that confront the auditor of derivatives. These issues are: 1. Recognition, meaning the identification of the circumstances in which derivatives occur, and must therefore be valued; 2. Appropriate audit evidence, meaning the determination of appropriate evidence when estimates of values must be audited; and 3. Procedures for gathering that evidence in a systematic fashion, given that auditors try to avoid replication-intensive activity.
This paper will not consider the strategic uses or abuses of derivatives, or the evaluation of complex strategies, or performance measures. Nor will it deal with the accounting issues that surround derivatives, such as the categorization of certain contingent claims as being "remote" or "trivial", or the determination of an option as being "reasonably assured" or even "virtually assured" of being exercised. These are purely accounting policy matters, not related to valuation.
FR:
Cet article examine les trois enjeux suivants auxquels est confronté le vérificateur des produits dérivés : 1. La reconnaissance, c’est-à-dire l’identification des circonstrances qui donnent naissances aux instruments financiers dérivés et qui déterminent son évaluation; 2. La justification de la vérification, c’est-à-dire la détermination de la force probante montrant quand l’estimation des valeurs doit être vérifiée; 3. Finalement, les procédures permettant de recueillir ces justifications d’une façon systématique, expliquant ce que les auditeurs éprouvent en vue d’éviter une activité fortement répétitive.
Toutefois, cette analyse n’examine pas les utilisations stratégiques d’instruments financiers dérivés ou leurs abus, ni l’évaluation de stratégies complexes, ni encore les mesures de performance. Ce papier ne porte pas non plus sur les enjeux comptables qui entourent les produits dérivés, tel que la classification de certains droits contingents comme étant « peu probables » ou « négligeables » ou la détermination d’une option, comme étant « raisonnablement assurée » ou « quasi assurée » d’être exercée. Ces questions sont de nature purement comptable et sans conséquence de l’évaluation.