Abstracts
Abstract
Insurance companies are engaged in a joint activity. They provide financial protection to economic agents and perform a financial intermediation activity. Much like banks, insurance companies transform liabilities (reserves) into earning assets; they acquire funds at periodic intervals on a contractual basis and invest in portfolios of financial assets. Despite its importance, the financial intermediation activity of insurance companies has rarely been examined for its own right. Most of the studies currently available on insurance companies typically restrict their focus to only the financial protection activity. The contribution of the financial intermediation activity to the economic performance of the insurance companies as a whole is usually taken as given. The purpose of this paper is to examine the structures of the Canadian financial intermediation industry and the economic performance of insurance companies' financial intermediation activity. Despite the dramatic loss of ground of life insurance within the market of contractual savings as a result of the various tax policies that have been implemented during the eighties, and despite strong competition from mutual funds and trusteed pension funds, insurance companies' financial intermediation activity experienced a remarkable growth and their market share remained steady. This perfomance can be attributed to the combination of a comparative advantage in the market of RRSPs and an enviable 1.17 average annual growth of multifactor productivity during the period 1985-1994.
Résumé
Les compagnies d’assurance effectuent deux types d’activités. Elles fournissent de la protection financière aux agents économiques et exercent l’activité d’intermédiation financière. Tout comme les banques, les compagnies d’assurance convertissent leur passif (les réserves) en actifs générateurs de revenus; sur une base contractuelle, elles acquièrent des fonds à des intervalles périodiques qu’elles investissent dans des portefeuilles d’actifs financiers. Malgré son importance, l’activité d’intermédiation financière des compagnies d’assurance a rarement soulevé l’intérêt qu’elle mérite. La plupart des études existantes sur les compagnies d’assurance limitent leur portée à l’activité d’intermédiation financière. La contribution de l’activité d’intermédiation financière à la performance économique des compagnies d’assurance est en général considérée comme une donnée. Le propos de ce papier est d’examiner les structures de l’industrie canadienne d’intermédiation financière et la performance économique de l’activité d’intermédiation financière des compagnies d’assurance canadiennes. En dépit de chute de la part de l’assurance vie sur le marché de l’épargne contractuelle à la suite des changements successifs dans les régimes fiscaux depuis le début des années 80, et malgré l’émergence d’une concurrence effrénée de la part des fonds mutuels et des régimes de pension en fiducie, l’activité d’intermédiation financière des compagnies d’assurance a fait preuve d’une croissance remarquable et sa part de marché est restée stable. Cette performance peut être attribuée a une combinaison de l’avantage comparatif qu’elles possèdent sur le marché des RÉER et un taux de croissance annuel moyen enviable de la productivité multifactorielle de 1,17 % durant la période 1985-1994.
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