Abstracts
Résumé
On a estimé à plus de 60 000, dans les États américains du nord, à savoir le Dakota-du-Nord et le Minnesota, et 30 000, du côté canadien, au Manitoba, les personnes qui ont été obligées de quitter leur demeure, face à l’une des inondations les plus dévastatrices à survenir au Manitoba depuis 1950. Devant l’ampleur de la crue de la rivière Rouge, qui a détruit maisons et digues sur son passage, la luxuriante vallée de la rivière Rouge, engloutie sur une étendue de 2 000 kilomètres carrés, ressemblait plutôt à une zone de guerre. Ce bref article décrit les faits saillants de cette catastrophe et les conséquences dommageables qu’elle a engendrées des deux côtés de la frontière (plus de 1,7 milliard de dollars du côté américain et plus de 400 millions de dollars du côté canadien). Au lendemain du sinistre, les gouvernements américain et canadien ont annoncé la mise en place d’une commission conjointe, Canada-US International Joint Commission, chargée de proposer des solutions concrètes de gestion à long terme contre les conséquences des inondations cycliques dans cette région.
Abstract
More than 60,000 American people and 30,000 Canadian people have fled their homes in North Dakota, Minnesota and Manitoba, which resembled a war zone at the worst of the flooding on the Red River, rupturing dikes and destroying everything in its wake. In Manitoba, the water covered 2,000 square kilometres in the luxurioux Red River Valley. This article shortly describes the century’s worst flood occurred in Manitoba since 1950, causing more than $1,7 billion in damage, on the US side, and more than $400 million in damage on the Canadian side. After the catastrophe, members of the Canada-U.S. International Joint Commission, instituted by both federal Canadian and U.S. governments, began the task of designing a long-term flood-management program for the region.
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