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À l’occasion du centenaire de la conférence de Charlottetown de 1864, la Société Royale du Canada a tenu un colloque sur l’opportunité de modifier la Constitution en 1967, quand on en fêtera le centenaire. Comme j’ai eu l’occasion de prendre part au débat, j’ai apporté deux exemples de certaines précisions que des circonstances nouvelles exigent. Le second avait trait au contrôle des assurances et à la difficulté qu’on a actuellement d’établir les responsabilités, les interventions et les domaines réservés aux gouvernements provinciaux et fédéral. En voici le texte.

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Monsieur Costa a présenté sur ce sujet une conférence fort intéressante au dernier Rendez-Vous de Septembre, qui a eu lieu à Monte-Carlo. Dans une première partie, il traite des antécédents démographiques, sociaux et économiques en Amérique du Sud. Nous nous excusons de ne pouvoir la reproduire faute d’espace. Nous tenons, cependant, à donner à nos lecteurs la deuxième partie de cette excellente étude, qui présente l’assurance dans des pays que nous ne connaissons peu malheureusement et où, comme le note monsieur Costa, elle a fait de grands progrès sous des influences diverses. Il est intéressant également d’y voir l’assurance privée aux prises avec la nationalisation et l’assurance étrangère face à l’assurance locale, en une opposition qui se retrouve partout où le sentiment nationaliste gagne du terrain. Or, dans les pays d’Amérique du Sud, ce sentiment est vif comme dans tous les milieux qui cherchent à se défendre contre l’envahissement de l’extérieur, en créant une économie nationale suffisamment forte. A.