Abstracts
Résumé
Notre collaborateur aborde aujourd’hui un sujet délicat : le « switching » ou la reprise des contrats en assurance sur la vie. Comme on sait, l’attitude des compagnies d’assurance est théoriquement catégorique sur ce point : la résiliation est au désavantage de l’assuré. En pratique, elle l’est moins; car l’opinion qu’exprime ici M. Lucien Ladouceur est ouvertement ou non celle d’un très grand nombre de gens. Aussi, chaque année une part des affaires nouvelles résulte-t-elle d’un virement qui, à notre avis, ne serait avantageux pour personne si, au moment de la souscription du contrat, on avait uniquement tenu compte des besoins et des moyens de l’assuré. Or, tel n’est malheureusement pas toujours le cas à cause de l’ignorance ou du manque de conscience professionnelle d’un trop grand nombre d’agents. Le virement ou « switching » n’est-il pas alors recommandable quand l’assuré n’a pas la police qui lui convient ? Incontestablement, affirme notre collaborateur, qui n’hésite pas à bouleverser l’orthodoxie officielle.
La difficulté à notre avis est de savoir où et quand s’arrêter. Si l’on permet à chacun de recommander l’annulation sans frein, sous prétexte que l’assuré n’a pas ce qu’il lui faut, on expose le public à des abus sans nombre car l’assuré aura bien rarement ce qu’il lui faut.
Alors que faire ? Il faut former l’agent et le rémunérer différemment, répond M. Ladouceur. En cela, nous nous accordons pleinement avec lui; mais nous souhaitons une collaboration de l’Etat, des syndicats d’assureurs et des universités.
Un autre de nos collaborateurs présentera le point de vue des assureurs dans notre prochain numéro. Ainsi, le lecteur aura les deux aspects de la question. – A.
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