Volume 32, Number 1-2, 2008 Mondes socialistes et [post]socialistes Socialist and [Post]Socialist Worlds Mundos socialistas y (post-)socialistas Guest-edited by Sabrina Doyon and Pierre Sean Brotherton
Table of contents (33 articles)
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Présentation : anthropologie et (post)socialismes : approches de la complexité
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L’antagonisme de l’exploitation collective postsocialiste
Liesl L. Gambold
pp. 23–42
AbstractFR:
Bien qu’en Russie l’agriculture ait été privatisée il y a plus de dix ans, elle reste à implanter sur le plan individuel. Les obstacles économiques que doivent affronter les agriculteurs laissés pour compte sont, dans la plupart des cas, presque insurmontables. De plus, ceux qui tentent l’expérience de l’agriculture en entreprise privée et qui quittent l’exploitation collective doivent également être prêts à quitter symboliquement la communauté. En effet, bien que pour certains l’entreprise privée soit tentante et les perspectives du marché alléchantes, pour d’autres la discutable valeur morale de l’économie capitaliste ne s’est pas avérée suffisamment satisfaisante pour les inciter à abandonner l’exploitation collective telle qu’elle est maintenant réorganisée. Une économie dite émotionnelle, qui, avec les contraintes matérielles, guide les choix individuels dans les pratiques de subsistance, peut être élaborée comme une autre voie que les approches néoclassiques de la propriété privée. De nombreux habitants des zones rurales continuent à maintenir l’identité collective de leur travail agricole du fait qu’elle est étroitement liée avec les concepts socio-affectifs historiques de « travail », « vie » et « culture ». Fondé sur plus d’une année de recherches de terrain sur des fermes auparavant collectives, cet article étudie les conséquences complexes de la privatisation dans un village russe sur les plans émotionnel, économique et social.
EN:
While the privatization of agriculture took place over a decade ago in Russia, individual farming has yet to take hold. The economic barriers for the lone farmer are almost insurmountable in most cases. In addition, those who attempt entrepreneurial farming and leave the collective must also be willing to symbolically leave the community. While entrepreneurial endeavors might be appealing to some, and the prospect of the market enticing, for others the questionable moral worth of the capitalist economy has yet to prove compelling enough to inspire abandoning the reorganized collective. The emotional economy, which along with material constraints navigates individuals’ choices in subsistence practices, is elaborated as an alternative to neoclassical approaches to private property. Many rural inhabitants continue to maintain the collective identity of their agricultural work because it is so tightly interwoven with historic socio-emotional concepts of « work », “life”, and « culture ». Based on over a year of fieldwork on a former collective farm, this paper examines the emotional, material and social complexities of privatization in a Russian village.
ES:
Aunque en Rusia la agricultura haya sido privatizada hace más de diez años, hay todavía que implantarla sobre el plano individual. Los obstáculos económicos que deben confrontar los agricultores marginados son, en la mayoría de los casos, prácticamente insalvables. Además, aquellos que experimentan la agricultura como empresa privada y que abandonan la explotación colectiva deben estar dispuestos a abandonar simbólicamente la comunidad. Efectivamente, aunque la empresa privada atrae a alguno y que las perspectivas del mercado los seduce, para otros el dudoso valor moral de la economía capitalista no parece suficiente como para incitarlos a abandonar la explotación colectiva tal y como ha sido reorganizada. Una economía denominada emotiva, que, con dificultades materiales, guía las opciones individuales en las prácticas de subsistencia, puede haberse elaborado como alternativa a los enfoques neoclásicos de la propiedad privada. Muchos habitantes de las zonas rurales conservan aun la identidad colectiva del trabajo agrícola que está íntimamente ligada a los conceptos socio-afectivos históricos de «trabajo» «vida» y «cultura». Basada en más de un año de investigación en el campo en granjas anteriormente colectivas, este artículo estudia las complejas consecuencias de la privatización en un pueblo ruso, en los planos emocional, económico y social.
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« Faire marcher » le marché : l’anthropologie à l’épreuve de l’économie postsocialiste
Sabina Stan
pp. 43–63
AbstractFR:
À travers une analyse de l’utilisation de la notion de « marché », l’article se propose de documenter la manière dont les anthropologues ont construit les notions de socialisme et de postsocialisme. Il montre que les études analysées ont recours à une vision du marché qui reste largement essentialiste, anhistorique, et insensible aux rapports de pouvoir qui participent à la construction sociale de cette forme d’échange. L’article avance que c’est seulement en prenant en compte les agents et les rapports de pouvoir courants que l’on peut sortir de la question de l’ordre qui semble hanter ces analyses, et ainsi entamer une véritable étude du changement qui traverse la période postsocialiste.
EN:
Based on the analysis of the manner in which the notion of « the market » is being used, the article aims to document the way in which anthropologists have constructed the notions of socialism and post-socialism. It shows that the analysed studies have recourse to a vision of the market which remains largely essentialist, a-historical and insensible to the power relations which take part in the social construction of this form of exchange. The article argues that it is only by taking into account the current agents and power relations that we can go beyond the question of the social order which seems to haunt these analyses, and thus begin to develop a true study of the change taking place in the post-socialist period.
ES:
Mediante el análisis del empleo de la noción de «mercado», el artículo se propone documentar la manera en la cual los antropólogos han construido las nociones de socialismo y de post-socialismo. Se muestra que los estudios analizados recurren a una visión del mercado mayoritariamente esencialista, ahistórica e insensible a las relaciones de poder que intervienen en la construcción social de ésta forma de intercambio. El artículo propone que solamente cuando se toman en cuenta los agentes y las relaciones de poder cotidianas, se puede rebasar la cuestión del orden que parece obseder dichos análisis y así comenzar un verdadero estudio del cambio por el que atraviesa el periodo post-socialista.
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Reproduction familiale et changement social en milieu rural : décollectivisation et pratiques successorales en Roumanie
Florina Gaborean
pp. 65–83
AbstractFR:
À la suite d’une enquête de terrain réalisée dans un village de Transylvanie, cet article explore la mutation des pratiques successorales et des principes qui gouvernent la transmission du patrimoine dans le contexte de la transition postcommuniste. Il vise à identifier les mécanismes sociaux générés par la reprivatisation des propriétés foncières. Pour ce faire, les changements postcommunistes sont analysés dans une perspective historique qui distingue trois périodes allant de 1940 jusqu’à 2005 (l’avant, le pendant et l’après collectivisation).
Le travail fait voir que la rétrocession des terres aux anciens propriétaires s’est produite à travers la transmission des propriétés foncières. Ce double processus amène une recomposition des stratégies successorales qui ravive l’opposition entre la norme juridique et les pratiques coutumières. Le conflit entre ces deux types de légitimité est un facteur qui a considérablement ralenti le processus de décollectivisation en Roumanie.
Après avoir examiné l’évolution des mécanismes de la reproduction sociale en Roumanie, l’article met en lumière les impacts sociaux de la transition post-communiste et les nombreuses contradictions qu’elle engendre.
EN:
Following a field study in a Transylvania’s village, this article investigates the current succession practices of property in the process of postcommunist privatisation. It aims at identify the social mechanisms generated by reprivatisation properties. The article places the postcommunist changes in a historic perspective three periods ranging from 1940 to 2005 (before, during and after the collectivisation).
The article argues that the land restitution to their former owners was made through the transfer of real estate properties. It explains that this double process revives opposition between legal norm and individual practices that has been slowing down the reprivatisation property in Romania.
After having examined the evolution of social reproduction mechanisms in Romania, the article highlights the social impact of the postcommunist transition and the numerous contradictions it has been generating.
ES:
Resultado de una investigación de campo realizada en un pueblo de Transilvania, este artículo explora la mutación de las prácticas sucesorales y de los principios que gobiernan la transmisión del patrimonio en el contexto de la transición post-comunista. Trata de identificar los mecanismos sociales generados por la re-privatización de la propiedad de la tierra. Para lograrlo, se analizan los cambios post-comunistas en una perspectiva histórica que distingue tres periodos que van de 1940 a 2005 (antes, durante y después de la colectivización). El trabajo muestra que la retrocesión de las tierras a los antiguos propietarios se realiza a través de la transmisión de la propiedad. Este doble proceso provoca la recomposición de las estrategias sucesorales que reaniman la oposición entre la norma jurídica y las normas tradicionales. El conflicto entre esos dos tipos de legitimidad es uno de los factores que ha reducido la velocidad del proceso de descolectivización en Rumania. Después de haber examinado la evolución de los mecanismos de reproducción social en Rumania, el artículo focaliza los impactos sociales de la transición post-comunista y de las múltiples contradicciones que engendra.
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Nostalgie à Moscou
Petra Rethmann
pp. 85–102
AbstractFR:
Cet article explore les formes contemporaines et émergentes de la nostalgie dans la ville de Moscou. Il examine ce thème à travers le prisme de trois espaces architecturaux qui nous parlent de la nostalgie en tant que condition culturelle et temporelle spécifique, postsocialiste : le Parc des sculptures de Moscou, la cathédrale du Christ-Sauveur reconstruite et le centre commercial de la place Manezh. J’avance que ce qui est à l’oeuvre, sur le plan politique, dans ces lieux est un certain type de dé-idéologisation qui est devenue le « nouveau style » de la Russie postsoviétique. La dé-idéologisation a tourné en norme historique, en mode affective, et j’avance que c’est précisément en raison de ce processus que « l’industrie de la nostalgie » est apparue. Cet article prend l’attachement à la nostalgie au sérieux, mais plutôt que de considérer la nostalgie comme un symptôme sur un plan analytique, mon intérêt se porte sur son examen en tant que condition historique, en tant que réponse temporelle qui apparaît à un moment particulier.
EN:
This article explores the current formations of nostalgia as they have emerged in contemporary Moscow. It examines this theme through the prism of three architectural spaces that tell us something about nostalgia as a postsocialist and specific cultural and temporal condition : Moscow’s Park of Sculpture, the rebuilt Cathedral of Christ the Savior, and the shopping mall in Manezh Square. I argue that what is politically at work at these sites is a certain kind of de-ideologization that has become “the new style” in postSoviet Russia. De-ideologization has turned into a historical norm, an affective fashion, and I argue that it is precisely because of this process that a “nostalgia industry” has emerged. This article takes the attachments of nostalgia seriously, but rather than looking at nostalgia as an analytical symptom, I am interested in examining it as a historical condition, a temporal response that emerges in a particular moment in time.
ES:
Este artículo explora las formas contemporáneas y emergentes de la nostalgia en la ciudad de Moscú. Examina dicho tema a través del prisma de tres espacios arquitectónicos que nos hablan de la nostalgia en tanto que condición cultural y temporal específica post-socialista: El Parque de las esculturas de Moscú, la catedral de Cristo-Salvador reconstruida y el centro comercial de la plaza Manezh. Propongo que la causa operante, sobre el plan político, en dichos sitios es un cierto tipo de desideologización que se ha convertido en el «nuevo estilo» de la Rusia post-soviética. La desideologización se ha convertido en norma histórica, en modo afectivo, y propongo que es precisamente debido a ese proceso que ha surgido «la industria de la nostalgia». Este artículo toma en serio el apego a la nostalgia, en lugar de considerarla como un síntoma en el plano analítico y la examina en tanto que condición histórica, en tanto que respuesta temporal que surge en un momento particular.
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Les villages tanzaniens ujamaa 40 ans plus tard : moralisation et commémoration du collectivisme
Kelly M. Askew
pp. 103–132
AbstractFR:
Entre 1967 et 1977, quelque 10 millions de Tanzaniens ont été déplacés de leur terre affermée et regroupés dans des villages ujamaa (littéralement, familyhood) bâtis par suite d’une décision gouvernementale, donnant lieu ainsi à l’un des plus vastes programmes de réinstallation de l’histoire. Le président Julius Nyerere, « père » et philosophe du socialisme tanzanien, a justifié la villagisation en alléguant qu’elle permettrait d’améliorer la prestation de services de base à la population, tels que des cliniques médicales, des écoles et de l’eau potable. Or, dans la foulée de l’abandon progressif du programme et du discours socialistes au milieu des années 1980, le sort de ces villages demeure dans une large mesure inconnu. Comment les villageois évaluent-ils de nos jours la vie dans ces villages comparativement à ce qu’elle était à l’époque socialiste? Quels éléments de la coopération communale, s’il s’avère que celle‑ci a véritablement existé, ont été maintenus? Cet article fait état d’une enquête réalisée auprès de résidants d’anciens villages ujamaa de la région de Mwanza. Leurs témoignages apportent certaines réponses à ces questions et sont mis en contexte dans une plus vaste analyse de la politique agricole tanzanienne sous les régimes socialiste et postsocialiste.
EN:
Between 1967 and 1977, some 10 million Tanzanians were moved from scattered individual holdings into government mandated Ujamaa (literally, ‘familyhood’) villages in one of the largest resettlement movements in history. President Julius Nyerere, ‘father’ and philosopher of Tanzanian socialism, justified villagization on the grounds of being better able to provide basic services, such as medical clinics, schools, and clean water, to the citizenry. Yet in the wake of the quiet abandonment of socialist policy and rhetoric in the mid-1980s, the fate of these villages remains largely unknown. How do villagers evaluate life in these villages now as compared to socialist times? Have any elements of communal cooperation that may have existed been retained? In this paper, interviewed with residents in former Ujamaa villages in Mwanza Region provide some answers to these questions and are contextualized within a broader analysis of agricultural policy in socialist and postsocialist Tanzania.
ES:
Entre 1967 y 1977, cerca de 10 millones de tanzano fueron desplazados de las tierras que rentaban y reagrupados en pueblos ujamaa (literalmente, lotes familiares) construidos por designio gubernamental, justificando así uno de los más vastos programas de re-localización de la historia. El presidente Julios Nyerere «padre» y filósofo del socialismo tanzano, había justificado la creación de esos pueblos argumentando que eso permitiría mejorar la prestación de servicios de base a la población, tal y como las clínicas médicas, las escuelas y el agua potable. Ahora bien, con el abandono progresivo del programa y del discurso socialista a mediados de los años 1980, aun se ignora cual será el destino de dichos pueblos. ¿Cómo sus habitantes evalúan actualmente la vida en esos pueblos comparada con lo que vivían durante la época socialista? ¿Cuáles son los elementos de la cooperación comunal, si realmente existió, que han perdurado? Este artículo reporta una investigación realizada entre los residentes de los antiguos pueblos ujamaa de la región de Mwanza. Sus afirmaciones permiten dilucidar ciertas cuestiones y han sido contextualizadas en el cuadro de un análisis más vasto de la política agrícola tanzana bajo los regímenes socialistas y post-socialistas.
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Le secteur des pêcheries de l’ère « post » au Cambodge : une explication de la non-transformation
Melissa Marschke
pp. 133–154
AbstractFR:
Le Cambodge est souvent considéré comme une société postconflit et postsocialiste qui connaît des réformes économiques et politiques importantes : si des réformes administratives favorisant la démocratie locale décentralisée peuvent être observées dans tous les secteurs, ce que ces réformes signifient dans la vie quotidienne des villages cambodgiens n’est cependant pas clair. Cet article examine quel rôle ces réformes jouent au niveau local par le biais du secteur de la pêche. Bien que les réformes dans le secteur de la pêche soient décrites comme radicales, un examen plus approfondi montre que la gouvernance n’a pas changé de manière significative au cours des années. Les problèmes des petits pêcheurs ne sont en général pas pris en considération, et la politique de la pêche continue à ne pas les outiller de sorte à pouvoir régler leurs problèmes. Les conclusions de cette recherche proposent qu’une plus grande attention soit portée au fonctionnement de la vie rurale cambodgienne, associant cette analyse avec la compréhension de la rhétorique promue dans des cadres de gouvernance spécifiques.
EN:
Cambodia is often characterized as a post-conflict, post-socialist society undergoing significant economic and political reforms : administrative reforms that emphasize decentralized, local democracy are found across all sectors yet it is unclear what these reforms mean in terms of daily life in Cambodian villages. This paper considers how such reforms play out at a local level vis à vis an examination of the fisheries sector. Although reforms to the fisheries sector are described as radical, a careful examination suggests that fisheries governance has not changed that significantly over the years. Small-scale fishers’ issues remain largely unaddressed, and fisheries policy continues to inadequately enable people to address their local challenges. Thus, the research findings suggest that greater attention needs to be paid to the everyday workings of rural Cambodian life, combining such analysis with an understanding of the macro-level rhetoric promoted within specific governance frameworks.
ES:
Camboya es frecuentemente considerada como una sociedad post-conflicto y post-socialista que está viviendo reformas económicas y políticas importantes: si las reformas administrativas facilitan la democracia local descentralizada que se puede constatar en todos los sectores, el significado de dichas reformas en la vida cotidiana de los pueblos camboyanos no es para nada claro. Este artículo examina el rol que esas reformas juegan a nivel local tomando como ejemplo el sector de la pesca. Para ello, se presenta un breve análisis histórico de dicho sector, se explicita la naturaleza de las reformas políticas actuales y se contemplan los retos cotidianos a los que se confrontan los pescadores rurales, entre otros el aumento del robo del equipo de pesca. Aunque las reformas del sector de la pesca se describan como radicales, un examen detenido muestra que la gobernancia no ha cambiado de manera significativa con el paso de los años. Los problemas de los pequeños pescadores generalmente no se toma en consideración y la política de la pesca no les ha proporcionado los útiles necesarios para solucionar sus problemas. Las conclusiones de esta investigación proponen que se de una mayor atención al funcionamiento de la vida rural camboyana, asociando este análisis con la comprensión de la retórica utilizada en los cuadros de gobernancia específicos.
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Réformes de l’économie et changements agraires dans le delta du Fleuve Rouge au Vietnam
Le Thi Van Hue
pp. 155–172
AbstractFR:
Cet article explore les théories de la différenciation à travers l’étude des effets des changements au niveau macro sur la différenciation agraire dans un village côtier du delta du Fleuve Rouge, au nord du Vietnam. Il s’agit d’une contribution au débat sur la différenciation agraire dans les sociétés postsocialistes en argumentant que, dans les endroits où l’économie de marché est devenue plus développée et qui sont proches des marchés des villes, les changements au sein des macrostructures accentuent les différences de revenu, altèrent les bases et les mécanismes de la différenciation, aussi bien que les modèles de différenciation existants. Je démontre que, si l’attention est portée sur les histoires et les contextes locaux, les études au niveau local contribuent à une meilleure compréhension des causes et des conséquences des changements agraires.
EN:
This article explores theories of differentiation. It examines the effects of macro changes on agrarian differentiation in a coastal village in the Red River Delta, Northern Vietnam. It contributes to the debates about agrarian differentiation in post-socialist societies by arguing that changes in macro structures, accentuating income differences, alter the bases et mechanisms of differentiation, as well as the patterns of differentiation in places where the market economy has become more developed et are close to market centers. It suggests that only when attention is paid to local contexts et histories can local-level studies contribute to a better understeting of the causes et consequences of agrarian change.
ES:
Este artículo explora las teorías de la diferenciación a través del estudio de los efectos de los cambios a nivel macro sobre la diferenciación agraria en un pueblo costero del delta del río Rojo, en el norte de Vietnam. Se trata de una contribución al debate sobre la diferenciación agraria en las sociedades post-socialistas argumentando que, en los lugares en donde la economía de mercado se ha desarrollado y que están cerca de los mercados urbanos, los cambios en las macro-estructuras acentúan las diferencias de ingreso, alteran las bases y los mecanismos de la diferenciación, al igual que los modelos de diferenciación existentes. Se demuestra que, solamente cuando se concentra la atención en la historia y en los contextos locales, el estudio a nivel local contribuye a comprender más cabalmente las causas y las consecuencias de los cambios agrarios.
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Société civile religieuse et « effondrement moral » de la nation lituanienne
Gediminas Lankauskas
pp. 173–191
AbstractFR:
Le présent article soutient que Parole de foi, une confrérie chrétienne évangélique de la Lituanie postsoviétique, fonctionne comme une « société civile » religieuse. Ce mouvement permet à ses adeptes de se dissocier éthiquement de la « nation » lituanienne qu’ils estiment être en plein désarroi moral. Si la doctrine chrétienne propose une ligne de conduite morale, le mouvement Parole de foi offre à ses membres un cadre moral et civique qui prend appui sur un réseau commun basé sur la confiance, l’échange et le soutien mutuel – en bref sur la pratique du bendravimas. Cet article remet en question la définition classique de la société civile en affirmant que cette dernière n’est pas nécessairement séculière et qu’elle peut se fonder sur des principes autres que ceux de l’individualisme libéral. Il vise notamment à montrer que l’étude ethnologique de la société civile postsocialiste dans ses nombreuses manifestations peut nous aider à mieux comprendre et à analyser la transformation en cours en Europe de l’Est.
EN:
This essay investigates The Word of Faith, an Evangelical Christian fellowship operating in post-Soviet Lithuania, as a religious “civil society”. It is argued that membership in this society enables Word of Faith followers to claim an ethical distinction vis-à-vis the Lithuanian “nation” seen to be in moral disarray. It is also suggested that, while Christian doctrine provides moral guidance, morality and civility in this church are produce through communal networks of trust, reciprocal exchange, and mutual support – through the practice of bendravimas. The essay challenges classical understandings of civil society by arguing that it need not be secular and that it can be based on principles other than liberal individualism. Among its other objectives is to demonstrate that ethnographic study of civil society in its many manifestations in postsocialism can help us better understand and critique the ongoing transformation in Eastern Europe.
ES:
El presente artículo afirma que la Palabra de fe, una cofradía cristiana evangélica de Lituania post-soviética, funciona como una «sociedad civil» religiosa. Dicho movimiento permite a sus adeptos de disociarse éticamente de la «nación» lituana que consideran en pleno desconcierto moral. Si la doctrina cristiana propone una línea de comportamiento moral, el movimiento Palabra de fe ofrece a sus miembros un cuadro moral y cívico que se apoya en una red común basada en la confianza, el intercambio y el apoyo mutuo –en pocas palabras, en las prácticas del bendravimas. Este artículo cuestiona la definición clásica de la sociedad civil afirmando que no es necesariamente una sociedad secular y que puede fundarse sobre otros principios que los del individualismo liberal. Pretende mostrar que el estudio etnológico de la sociedad civil post-socialista en sus múltiples manifestaciones puede ayudarnos a comprender y analizar la transformación que se está viviendo en Europa del este
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Les redéfinitions d’une révolution : pratiques et politiques dans les secteurs de la santé et de l’environnement à Cuba
Sabrina Doyon and Pierre Sean Brotherton
pp. 193–216
AbstractFR:
La révolution cubaine se trouve confrontée depuis plus d’une décennie à de profonds changements sociaux, économiques et politiques liés à l’insertion toujours plus grande de l’île à l’économie de marché global à la suite de la chute du bloc socialiste. Alors que plusieurs études avancent que Cuba s’engage à son tour dans une période de « transition », une analyse anthropologique de ce contexte révèle un scénario plus complexe. À l’aide de l’examen des nouvelles formes de gouvernance étatique en matière de santé et de recherche universitaire sur l’environnement, ainsi que des pratiques informelles des sujets, cet article analyse comment, à travers l’insertion de nouvelles formes de capital, ces politiques visent à maintenir et à reproduire l’idéologie socialiste dans les institutions locales et les pratiques individuelles quotidiennes en forgeant chez les individus un sentiment identitaire (le revolucionario) en accord avec la rationalité de la gouvernance socialiste. Cependant, ces politiques sont interprétées et transformées par les sujets de manière à répondre à leurs besoins immédiats dans un contexte de pénurie. Ces réponses aux politiques suggèrent que l’identité révolutionnaire cubaine dans le contexte postsoviétique est complexe et parfois contradictoire. Cet article s’inscrit dans un questionnement de la construction du sujet socialiste à Cuba, ouvrant de nouvelles avenues pour penser la « transition » et le postsocialisme.
EN:
For more than a decade the Cuban revolution has been undergoing profound social and political changes. These changes are, in part, responses to the island-nations integration into the capitalist global economy, in an era characterized by the fall of European socialism. Despite the ease by which many scholars and commentators discuss Cuba’s “transition” during this period of economic upheaval, anthropological analysis reveals a more complex social landscape. Through an examination of the changing forms of state governance regarding health and the environmental research, this article analyses how, thriving on the insertion of new forms of capital, state policies work to maintain the socialist ideology in the institutions and practices of everyday life, thereby forging individual social identities (the revolucionario) that are in line with rationalities of socialist governance. However, these policies are often interpreted and transformed by individuals in ways that suit their own immediate needs in a socio-political context increasingly marked by economic scarcity. Combined, these responses to state policy suggest that revolutionary identity, in Cuba’s post-Soviet economy, is complex and at times contradictory. This calls for a critical rethinking of the construction of Cuba’s socialist subject, thereby opening up new ways of thinking and writing about the country’s “transition” and more generally about issues of socialism and postsocialism.
ES:
La revolución cubana confronta profundos cambios ligados a la inserción de la isla a la economía de mercado desde hace más de diez años. Mientras que varios estudios afirman que Cuba emprende un periodo de «transición», un análisis antropológico de dicho contexto muestra un escenario más complejo. A través del examen de las nuevas formas de gobernancia estatal en materia de salud y de investigación universitaria sobre el medio ambiente, este artículo analiza cómo, a través la inserción de nuevas formas de capital, esas políticas buscan mantener y reproducir la ideología socialista en las instituciones locales y en las prácticas individuales cotidianas, forjando en los individuos un sentimiento identitario compatible con la racionalidad de la gobernancia socialista. Sin embargo, dichas políticas son interpretadas y transformadas por los sujetos. Esas respuestas a las políticas sugieren que la identidad revolucionaria cubana en el contexto post-soviético es compleja y contradictoria. Este artículo se inscribe en el cuestionamiento de la construcción del sujeto socialista en Cuba, abriendo nuevas maneras de pensar la «transición» y el post-socialismo.
Dossier spécial / Special Issue / Tema especial
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Quelle anthropologie pour quelle société? Société postpaysanne et ethnologie postnationale en Roumanie
Vintila Mihǎilescu
pp. 217–239
AbstractFR:
Les disciplines « anthropologiques » en Roumanie (l’ethnographie et le folklore) appartiennent historiquement plutôt à la grande famille des « ethnologies nationales », voire des « sciences nationales » au service de la nation, ayant comme objet d’intérêt le Paysan plutôt que le Primitif. À part une brève période internationaliste, le communisme n’a pas mis en question cette approche, se contentant de l’utiliser à son profit. Elle n’a pas fait l’objet d’une analyse critique, même après la chute du communisme, se plaçant ainsi dans une « longue durée » qui reste un enjeu en soi.
Dans ce contexte, l’anthropologie arrive en Roumanie pratiquement avec la chute du communisme, apportant la bonne parole d’une connaissance occidentale noble, car non maculée par le nationalisme ou le communisme local et n’ayant pas non plus l’intention de se mêler à ces pratiques académiques plutôt indésirables. Se tenant au début à l’écart les uns des autres, les « folkloristes » et les « anthropologues » ont fini par se polariser socialement et par couper pratiquement toute communication. L’expertise de la « vraie société roumaine » se voit ainsi fragmentée elle aussi, instrumentalisée par des jeux de pouvoir changeants.
L’article se pose la question de l’avenir de la discipline (des disciplines?) et ses rapports avec la société dans ce contexte où l’ethnologie nationale semble avoir touché à sa fin, où l’intégration européenne a légiféré « la mort du Paysan » et où l’anthropologie qui vient de l’Occident a du mal à se positionner par rapport a cette double mort dont on n’a pas encore fait le deuil.
EN:
The “anthropological” disciplines of ethnography and folklore have historically been seen in Romania as being part of the “national ethnologies,” and even as “national sciences” in the service of the nation. In keeping with this view, it was the Peasant rather than the Primitive that was the subject of study. With the exception of a brief internationalist period, this approach was never called into question by the communist regime, which was content to take advantage of it. Nor was it subjected to critical analysis after the fall of communism, simply being incorporated into a “long-term view” that is an issue in itself.
For all intents and purposes, anthropology arrived in Romania with the fall of communism, spreading the good word of a noble Western discipline that was unsullied by local nationalism and communism and that had no intention of becoming mixed up with these somewhat undesirable academic practices. Folklorists and anthropologists, who initially kept their distance from each other, eventually became entirely focused on their separate fields, the end result being an almost complete rupture in communication. Knowledge about “real Romanian society” was likewise fractured, and came to serve as a tool in power struggles.
This article looks at the future possibilities for the discipline (disciplines?) and its relationship with Romanian society in a context where the national ethnology seems to have reached its end, where European integration has legislated the “death of the Peasant,” and where the Western discipline of anthropology has not yet been able to adopt a clear position on these two not-yet-entirely-accepted deaths.
ES:
Las disciplinas «antropológicas» en Rumania (la etnográfica y el folclore) pertenecen históricamente a la gran familia de las «etnologías nacionales», véase de las «ciencias nacionales» al servicio de la nación, que tiene como objeto de interés el Campesino en lugar del Primitivo. Aparte de un breve periodo internacionalista, el comunismo no cuestionó está perspectiva y se limitó a ponerla a su servicio. No ha sido objeto de análisis crítico después de la caída del comunismo, situándose así en la «larga duración» que en sí misma constituye un reto. En dicho contexto, la antropología llega a Rumania prácticamente con la caída del comunismo, portadora del apostolado del conocimiento occidental, noble y sin la mácula del nacionalismo o del comunismo local y sin la intención de entrometerse en las prácticas académicas más bien indeseables. Teniéndose en un principio lejos unos de los otros, los «folcloristas» y los «antropólogos» terminaron por polarizarse socialmente y cortar prácticamente toda comunicación. La experiencia de la «verdadera sociedad rumana» se vió así fragmentada, instrumentalizada por los retos cambiantes del poder. El artículo se cuestiona sobre el futuro de la disciplina (¿las disciplinas?) y sus relaciones con la sociedad en un contexto en el cual la etnología nacional parecer tocar su fin, en el cual la integración europea ha legislado «la muerte del Campesino» et en el cual la antropología que viene del Occidente le cuesta trabajo posicionarse con relación a esa doble muerte, cuyo duelo aun no ha terminado.
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Penser et panser la société : défis et perspectives de l’anthropologie russe postsoviétique (note de recherche)
Frédéric Bertrand
pp. 241–252
AbstractFR:
Dans cet article, l’auteur examine quelques-uns des aspects les plus saillants de l’actuelle problématisation de la société pour l’anthropologie russe. À travers des repositionnements méthodologiques, conceptuels et identitaires directement liés au retour du politique en tant que champ d’étude et de la politique en tant que domaine de compétence, les anthropologues russes s’attachent notamment à négocier les nouvelles contraintes liées à la mise en concurrence et au financement de la recherche. Il s’agit en effet pour eux de mettre en place un nouveau mode opératoire reposant sur l’utilité et le rebranchement de l’anthropologie russe avec sa société.
EN:
In this article, the author deals with some of the most projecting aspects of the current problematization of Society for Russian anthropology. Rethinking methodological, conceptual and the disciplinary identity directly related to the “come back” of politics as a field of study and as a field of competence, the Russian anthropologists are currently expecting to negotiate the new constraints related on competition and granting of research. Indeed Russian anthropologists have to set up a new disciplinary procedure based on the utility and the reconnection of Russian anthropology with its own society.
ES:
En este artículo, el autor examina algunos de los aspectos más sobresalientes de la problematización actual de la sociedad por la antropología rusa. Mediante re-posicionamientos metodológicos, conceptuales e identitarios directamente ligados al retorno de lo político en tanto que terreno de estudio y de la política en tanto que área de competencia, los antropólogos rusos se inclinan sobre todo a negociar las nuevas obligaciones ligadas a la competencia y al financiamiento de la investigación. En efecto, ellos tienen que organizar un nuevo modo operatorio basado en la utilidad y el reconexión de la antropología rusa con su sociedad.
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La formation du sujet stalinien : littérature et subjectivité en Russie soviétique (note de recherche)
Jean-Michel Landry
pp. 253–264
AbstractFR:
On a l’habitude de penser que le système politique stalinien réprimait les subjectivités en les traquant jusque dans leurs plus intimes manifestations. Les archives soviétiques récusent pourtant cette analyse. Elles montrent que le régime de Joseph Staline accordait un soin précieux aux subjectivités ; que des dispositifs avaient été aménagés afin de conduire les individus à transformer durablement la manière dont ils se percevaient. C’est le cas du roman stalinien, lequel eut pour fonction et pour effet d’inciter les citoyens soviétiques à cultiver un rapport à soi calqué sur la figure de l’« Homme nouveau ».
EN:
It is customary to think that, under Stalin, subjectivities were repressed and kept under close surveillance. An inquiry into the Soviet archives, however, challenges this analysis. It shows that the Stalinist regime took great care of subjectivities ; that certain political devices were designed and settled up in order to lead individuals to transform the way they perceived themselves. It was the case of the Stalinist novel, whose function and effect were to encourage the Soviet citizens to cultivate a self-relationship so as to better emulate the normative figure of the « New Man ».
ES:
Se tiene la tendencia a pensar que el sistema político estalinista reprimía las subjetividades acosándolas hasta en sus más íntimas manifestaciones. Los archivos soviéticos recusan sin embargo dicha interpretación. Muestran que el régimen de Stalin trataba con precioso esmero las subjetividades, que se habían organizados dispositivos para incitar a los individuos a transformar de manera durable sus maneras de percibirse. Tal es el caso de la novela estalinista, que tuvo como función y como efecto incitar a los ciudadanos soviéticos a cultivar una relación consigo mismos calcada de la figura del «Hombre nuevo».
Hors thème / Off-Theme / Al margen
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L’anthropologie brésilienne face aux politiques d’action affirmative (note de recherche)
Jacques d’Adesky
pp. 265–272
AbstractFR:
Dans la première moitié du XXe siècle, les anthropologues, nommément Gilberto Freyre, ont forgé des outils interprétatifs cohérents du Brésil. Depuis les années 1970, les revendications concernant les identités culturelles, l’histoire et aussi la politique ont changé les rapports sociaux. Et face à la demande croissante d’inclusion, provenant de groupes subalternes comme les afro-descendants et les indigènes, le modèle interprétatif dominant, basé sur la fusion des trois races et l’homogénéité culturelle, a perdu une grande part de validité. En porte à faux par rapport à la notion de justice sociale et contraire aux politiques d’action affirmative, le courant dominant de l’anthropologie brésilienne témoigne une pensée conservatrice qui réclame un effort pour remodeler sa vision théorique relative à la dynamique identitaire et aux relations raciales.
EN:
During the first half of the 20th century, anthropologists, notably Gilberto Freyre, have developed coherent interpretative tools to grasp the situation of Brazil. Since the 1970s, claims regarding cultural identities, history and politics have transformed social relations. Confronting growing claims for inclusion from subaltern groups like Afro-Descendants and Indigenous peoples, the validity of the dominant interpretative model, based on the integration of three races and cultural homogeneity, have significantly decreased. Being at odds with the notion of social justice as well as in opposition to politics of affirmative action, the dominant perspective in Brazilian anthropology reflects a conservative point of view. Then, its theoretical vision needs to be reframed with respect to the current identity dynamic and racial relations.
ES:
En la primera mitad del siglo XX, los antropólogos, entre ellos Gilberto Freyre, forjaron herramientas coherentes para interpretar Brasil. A partir de los años 70, la reivindicación de las identidades culturales, la historia y la política cambió las relaciones sociales. Frente a las crecientes peticiones provenientes de grupos subalternos como los descendientes de africanos y los indígenas, el modelo interpretativo dominante, basado en la fusión de las tres razas y la homogeneidad cultural, perdió una buena parte de su validez. Mal situada con relación a la noción de justicia social y en oposición con las políticas de acción afirmativa, la corriente dominante de la antropología brasileña muestra un pensamiento conservador y es necesario hacer un esfuerzo para remodelar su visión teórica de la dinámica identitaria y de las relaciones raciales.
Comptes rendus / Book Reviews / Reseñas
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