Abstracts
Abstract
This article reports on findings from semi-structured interviews with 25 archivists and curators who work with LGBTQIA+-related collections and materials about the HIV/AIDS epidemic. Specifically, it reports on how these practitioners define and engage with ethical practices, access-based obligations, and community relations in creating and sustaining their archives. The article focuses on how participants, including practitioners from various community and institutional archives of varying size and scope across the United States, understood community accountability within their work. This emphasis on community accountability necessitated that practitioners reframe archival ethics, reconsider subjective and embodied collection and curation work, and prioritize community well-being over quantitative collection building. In response to these findings, the article identifies theoretical and practical implications for queer archives related to methods of archival production, approaches to community outreach and engagement, and the intersecting impact of these implications and approaches on questions of archival sustainability for queer and other historically marginalized histories.
Résumé
Cet article rapporte les résultats d’entrevues semi-structurées avec 25 archivistes et conservateurs.trices qui travaillent avec des collections reliées aux communautés LGBTQIA+ et du matériel sur l’épidémie de VIH/SIDA. Plus précisément, il rapporte comment ces professionnel.le.s définissent et s’engagent dans des pratiques éthiques, des obligations basées sur l’accès et des relations communautaires, en créant et en prenant soin de leurs archives. Cet article se concentre sur la façon dont les participant.e.s, incluant des professionnel.le.s provenant de diverses communautés et centres d’archives de diverses tailles et portées à travers les États-Unis, comprennent les responsabilités communautaires de leur travail. Cet accent sur la responsabilité communautaire nécessite que les professionnel.le.s recadrent l’éthique archivistique, reconsidèrent la subjectivité du travail de conservation et de formation des collections, et priorisent le bien-être communautaire plutôt que la quantité associée au développement de collection. En réponse à ces résultats, cet article identifie des implications théoriques et pratiques pour les archives queers, principalement reliées aux méthodes de production archivistique, aux approches communautaires qui stimulent la mobilisation et l’engagement avec les archives, et l’impact transversal de ces implications et des ces approches sur des questions de durabilité des récits queers et provenant de communautés historiquement marginalisées.