Abstracts
Abstract
This article explores aspects of the archival value of graffiti and street art. It applies an intersectional feminist lens and draws upon Althusserian subject interpellation to elaborate some potential techniques for appraising graffiti. Understanding graffiti as ideological calls can help us understand how graffiti acts on us and functions for us: as a record of oppression, institutional and social relations, and individual negotiations with power.
The article offers examples of graffiti acting as a form of speech for the unheard and marginalized and illustrates these examples with photographs of graffiti captured by the author and images of graffiti and street art located in various collections. It compares the appraisal and collection methods of the Urban Art Mapping Project, a North American participatory graffiti archive, with the Street- ARToronto (StART) street-art map maintained by the City of Toronto. Through these comparisons, the article argues for the evidential value of locally driven archives of the type of political graffiti excluded from the StART map.
Résumé
Cet article explore des aspects de la valeur archivistique des graffitis et de l’art de rue. Il applique une approche intersectionnelle et féministe inspirée de l’interpellation du sujet althussérienne afin d’élaborer des méthodes potentielles d’évaluation des graffitis. La reconnaissance des graffitis comme des appels idéologiques peut nous aider à comprendre la manière dont ils agissent sur nous et fonctionnent pour nous. Les graffitis peuvent être considérés comme une archive de l’oppression, évoquant des relations institutionnelles et sociales et représentant des négociations individuelles avec le pouvoir.
Cet article offre des exemples de graffitis agissant comme une forme d’expression pour les personnes sans voix et marginalisées, en illustrant ces exemples avec des photographies de graffitis réalisées par l’auteur ainsi que des images de graffitis et d’art de rue conservées dans différentes collections. L’article compare l’évaluation et les méthodes de collecte du projet Urban Art Mapping, un espace archivistique participatif nord-américain sur les graffitis, avec la carte d’art de rue de StreetARToronto (StART), une initiative chapeautée par la Ville de Toronto. À travers ces comparaisons, cet article insiste sur la valeur de témoignage des archives locales sur ce type de graffitis politiques, présentement exclus de la carte de StART.