Abstracts
Abstract
In recent years, university archives have initiated efforts to document mass incarceration in the United States. As they engage in this work, it is important to examine how archivists are responding to the ethical challenges presented by collecting and stewarding records related to incarceration. This article addresses that need by reporting on the findings of qualitative interviews with archivists working at academic repositories with major collections focused on incarceration. This study’s focus on university archives reflects their prominence in undertaking such work, which is likely to continue given these institutions’ comparative autonomy and access to resources. Evaluating this work is urgent because of the vulnerable position of those most impacted by the prison system. Three major themes emerged from the interview data collected in this research: (1) financial and intellectual resources available at universities to support incarceration-related archiving; (2) the university context can provoke ethical anxiety for archivists working with incarceration-related collections; and (3) obtaining meaningful consent is a particularly difficult challenge for archives that steward incarceration materials. Placing these findings within the context of the academy’s carceral entanglements and in dialogue with critical prison studies and critical archival studies scholarship, I argue that ethical incarceration archiving demands a liberatory approach. This approach begins by asking if and how incarceration archiving can help get people free.
Résumé
Au cours des dernières années, les centres d’archives universitaires ont entrepris des efforts de documentation des incarcérations de masse aux États-Unis. Alors qu’ils s’engagent dans ce travail, il est important d’examiner comment les archivistes répondent aux questions éthiques qui émergent à travers la collection d’information et les responsabilités associées à la garde des documents reliés à l’incarcération. Cet article aborde ce besoin en mettant en lumière les résultats qualitatifs d’entrevues avec des archivistes oeuvrant dans des centres d’archives universitaires comprenant des collections importantes centrées sur l’incarcération. L’accent de cette étude sur les archives universitaires reflète l’importance d’entreprendre de tels travaux. Cette exploration risque de se poursuivre étant donné l’indépendance relative de ces institutions et de leur accès à des ressources. Évaluer ce travail est urgent étant donnée la position vulnérable des personnes les plus touchées par le système pénitencier. Dans cette recherche, trois thèmes majeurs émergent des données collectées lors des entrevues : 1) les ressources financières et intellectuelles disponibles dans les universités soutiennent les initiatives d’archivage reliées à l’incarcération; 2) le contexte universitaire peut provoquer de l’anxiété éthique pour les archivistes travaillant avec les collections reliées à l’incarcération; 3) obtenir un consentement important représente un défi particulier pour les centres d’archives qui préservent du matériel qui concerne l’incarcération. En situant les résultats de recherche dans le contexte des études universitaires sur l’incarcération, et en dialogue avec les études critiques sur les prisons et les études critiques archivistiques, je soutiens que l’archivage éthique de l’incarcération exige une approche libératrice. Cette approche commence par se demander si et comment l’archivage de documents sur l’incarcération peut contribuer à la libération des personnes.