Abstracts
Abstract
This article examines the concept of co-created and person-centred recordkeeping and the needs for this in out-of-home child-care contexts, drawing out a recordkeeping framework. The article uses the research of the UK MIRRA (Memory – Identity – Rights in Records – Access) project as its critical evidence base. MIRRA is a participatory research project, hosted at the Department of Information Studies at University College London (UCL) since 2017, which places Care Leavers as co-researchers at the heart of the work. The study has gathered evidence from care-experienced people, social workers, archivists, records managers, and researchers. The case context of care-experienced people provides a powerful focus for shifting views of records creation and ownership. Care-experienced people across the globe are situated within organizational systems that act as surrogate parents, but where the children or young people are often powerless to co-create and store their own memories, which would enable them to forge positive identities and revisit these through time. Positive and holistic life story narratives are rarely found. In addition, children’s care records are often accessible to care-experienced people only through legislative processes and without critical support. This research reframes the recordkeeping model, placing the care-experienced person at the heart of the process in order to ensure the co-creation of records and the maintenance of identity through time. The research acknowledges the complex and sometimes conflicting needs of diverse actors in children’s recordkeeping, including social workers, archivists, records managers, and researchers. It rethinks the actors’ relationships and responsibilities around the records and systems, drawing out a framework that makes explicit the value of active person-centred recordkeeping.
Résumé
Cet article, en élaborant un cadre d’archivage, examine le concept de co-création et de préservation d’archives basée sur les personnes. Il souligne la nécessité de ce concept dans le contexte de la garde d’enfants hors domicile. L’article utilise la recherche du projet UK MIRRA (Mémoire – Identité – Droits aux documents – Accès) comme fondement critique d’analyse. MIRRA est un projet de recherche participatif chapeauté depuis 2017 par le Department of Information Studies at University College London (UCL). Ce projet positionne ceux et celles ayant quitté les institutions de « soins » comme étant des co-chercheurs.euses se trouvant au coeur de la recherche. L’étude a recueilli des preuves provenant de personnes qui ont été présentes dans ces institutions, de travailleurs.euses sociaux.ales, d’archivistes, de gestionnaires de documents et de chercheurs.euses. Le contexte de l’étude de cas de personnes évoluant dans les milieux de soins offre une démonstration éloquente des changements de perspectives face à la création et la possession des documents. Les personnes ayant vécu dans les milieux de soins à travers la planète sont positionnées à l’intérieur de systèmes organisationnels qui agissent comme parents de substitution. Toutefois, les enfants et les jeunes se trouvent souvent impuissants pour façonner leurs propres récits et mémoires. Cette dimension leur permettrait de se construire des identités et de les revisiter à travers le temps. Des histoires de vie positives et holistiques sont largement absentes. De plus, les dossiers des enfants se trouvant dans les institutions de soins sont souvent accessibles à celles et ceux-ci seulement qu’à travers des procédés légaux et sans soutien critique. Cette recherche recadre le modèle de gestion des archives en positionnant la personne présente dans les milieux de soins au coeur des procédés afin d’assurer la co-création des documents et le maintien de leur identité à travers le temps. La recherche reconnaît les besoins complexes et parfois conflictuels des divers acteurs.trices impliqué.e.s dans la gestion des documents des enfants, entre autres les travailleurs.euses sociaux.ales, les archivistes, les gestionnaires de documents et les chercheurs.euses. Elle repense alors les relations et les responsabilités des différents acteurs.trices concernant les documents et les systèmes, en développant un cadre qui rend explicite la valeur active des personnes impliquées dans la portée des archives.