Abstracts
Résumé
Sony Labou Tansi et Bernard-Marie Koltès, le premier originaire d’un Sud appauvri et négligé, le second natif d’un Nord tout-puissant et altier, ont chacun à leur manière témoigné de leur siècle à travers, entre autres, l’écriture théâtrale. Si ces deux écrivains ne se sont jamais rencontrés, le regard, très critique, qu’ils ont porté sur leurs contemporains a montré que l’Histoire n’a jamais tourné au profit de l’être humain. L’Afrique est au coeur de leur oeuvre; elle en est le creuset poétique. Il sera question ici de tenter un rapprochement des pièces Je soussigné cardiaque, de Labou Tansi, et Roberto Zucco, de Koltès, à travers, entre autres, la figure du chien, de l’homme-chien, récurrente dans leurs oeuvres.
Abstract
Sony Labou Tansi comes from the poor and neglected South; Bernard-Marie Koltès was born in the almighty and haughty North: each in his own way, through his writings, especially his plays, is a witness for the twentieth century. These two writers never met; however, their critical view of their contemporaries shows that History has never profited mankind. For both, Africa is at the heart of their writings, it is their poetical crucible of sorts. This article attempts to find connections between Je soussigné cardiaque, by Labou Tansi, and Roberto Zucco, by Koltès, using, among other things, the figure of the dog, the man-dog, which is recurrent in these plays.
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