Abstracts
Résumé
Le cadavre offre une analogie évocatrice des rapports entre la scène et l’écran. En effet, le cadavre incarne à la fois la nature imaginaire du cinéma et le caractère paradoxal du jeu théâtral. L’auteur analyse deux adaptations cinématographiques de pièces québécoises, Lilies (1996) de John Greyson et Being at home with Claude (1992) de Jean Beaudin, dans lesquelles le cadavre personnifie la convergence du théâtre et du cinéma. L’article étudie les choix qu’ont fait les cinéastes pour représenter le corps mort ou mourant et souligne comment ces choix démontrent l’aptitude de ces cinéastes à porter un regard perspicace sur le processus de traduction médiatique, et ce, tout en réussissant à communiquer les thèmes principaux des oeuvres originales.
Abstract
This article argues that the cadaver offers an evocative analogy of the relationship between theatre and film. Indeed, the corpse embodies at once the imaginary nature of cinema and the paradoxical quality of stage acting. In his analysis of two adaptations of Québec plays in which the cadaver incarnates the convergence of drama and film—John Greyson's Lilies (1996) and Jean Beaudin's Being at home with Claude (1992)—the author suggests that the choices made by the filmmakers in the representation of the dead or dying body attest to their insights into both the main themes of the original works and the process of adaptation itself.
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