Tous les numéros de la revue sont uniques. Ils ont demandé des centaines d’heures de travail aussi bien en écriture de la part des auteurs qu’en révision de la part des évaluateurs, en sollicitation, recadrage et conception de numéro de la part des éditrices et éditeurs invités… Et un peu de mon temps pour que tout cela prenne la forme d’une publication. Il ne faut pas oublier le travail minutieux de la réviseure attitrée, Anna Olivier, présente depuis le premier numéro, et qui s’occupe également de la mise en page. Ces numéros présentent des éléments de connaissance sur les questions interculturelles qui sont nécessaires aujourd’hui et pour le futur. Ce numéro vient couronner 10 ans d’efforts de cette large communauté des « interculturalistes ». Pour cela, je vous suis profondément reconnaissant pour la confiance que vous m’avez accordée au cours de ces années et pour avoir cru dans le projet un peu fou de créer une nouvelle revue, qui ne l’est plus tout à fait. Comme vous l’avez certainement vu, l’ensemble des numéros de la revue est maintenant accessible, en plus de son site propre, sur la plateforme Érudit. Ce sont 3 millions de visiteurs par année et plus de 1000 bibliothèques abonnées ou partenaires. Alterstice est en accès libre sur la plateforme ce qui donnera encore plus de visibilité à la recherche interculturelle, espérons-le, pour aider à construire un monde nécessairement métissé plus juste. Je peux dire, mais sans pouvoir vous présenter les chiffres précis au moment d’écrire ces lignes, que ces efforts paient. Les accès à la revue sont en augmentation constante. Je présenterai les données plus précises dans un prochain éditorial. Je me réjouis du fait que les plus récents numéros ont associé les questions de diversité liées aux migrations avec au moins une autre des diversités humaines : l’orientation sexuelle pour le numéro 10(1) publié un peu plus tôt cette année, les situations de handicap pour le présent numéro et prochainement un numéro sur les approches féministes et un autre sur la question des religions devraient voir le jour. Il me semble que c’est l’indication que le champ de recherche couvert par la revue est en train de se transformer, en phase avec les changements sociaux. Plutôt que de traiter des problématiques en silo, les chercheurs tentent d’embrasser la complexité des diversités. Cela n’est certainement pas nouveau, me diront quelques-uns, mais c’est en progression plutôt que d’être cantonné à quelques niches surspécialisées et quelques chercheurs isolés. Les approches interculturelles ont autant à gagner de ces métissages avec d’autres approches qu’elles peuvent contribuer indéniablement à ces réflexions émergentes. Les articles de ce numéro en sont un bel exemple. Comme je l’ai mentionné plus haut, la revue ne pourrait publier des articles de qualité sans compter sur le travail des évaluateurs et évaluatrices qui prennent le temps de lire, relire et commenter les articles soumis. Ci-dessous figure le nom des 99 personnes qui ont effectué cette tâche au cours des quatre dernières années, certains plus d’une fois. Le comité éditorial les remercie chaleureusement : Ce numéro est non seulement le 20e mais aussi le 1er : premier de la collaboration entre l’ARIC et Alterstice pour valoriser les travaux présentés lors des congrès de l’ARIC. En effet, ce numéro fait suite à un symposium organisé dans le cadre du dernier congrès de l’ARIC à Genève (2019). Il a été sélectionné par le bureau de l’ARIC suite à un appel à contributions. Je souhaite que cette série ait une longue vie étant donné la richesse et la variété des présentations lors des congrès de l’ARIC. Merci à Geneviève …
Alterstice fête ses 10 ans avec son 20e numéro ![Record]
…more information
Yvan Leanza
Université Laval, Québec, Canada
alterstice@gmail.com