Abstracts
Résumé
Près de 70 % des résidents des HLM de Montréal sont maintenant des personnes issues de l’immigration. D’homogènes, les HLM de la métropole sont devenues dans la dernière décennie le lieu d’habitat des populations immigrantes, créant ainsi des incompréhensions et des tensions entre des Québécois nés ici et certains nés ailleurs. Les organismes qui travaillent en HLM tentent de rejoindre les populations dites « ethnoculturelles » ou « immigrantes » en implantant des projets qui favoriseraient la (re)connaissance des diverses ethnicités des résidents des HLM. Parmi eux, un organisme d’intervention psychosociale se distingue en réussissant à rejoindre et rallier les résidents de diverses origines ethnoculturelles sans travailler de manière délibérée sur l’axe de la culture. Il s’agit ici non pas de faire le procès de la culture et d’annoncer sa fin, mais plutôt de la remettre à sa place : en abordant le concept de manière transversale et non frontale, on faovriserait l’intégration des populations dites immigrantes, ainsi que le vivre‐ensemble de la communauté où elles vivent.
Mots-clés :
- vivre‐ensemble,
- reconnaissance,
- culture,
- HLM