Abstracts
Abstract
This article investigates the impact of automobile insurance regulation on the size of the involuntary insurance market as well as the level and volatility of auto insurance loss ratios in Canada. We find that rate reduction orders, product reform and a pricing “Grid” that establishes maximum premiums increase the size of the involuntary market, while prior approval does not have any significant effect. In addition, unlike U.S. studies, we find that prior approval does not significantly impact loss ratio volatility. Our models also incorporate the impact of macroeconomic variables that proxy for the underwriting cycle and investment returns. The results suggest that the insurance underwriting cycle and stock market returns appears to be as important in determining insurers’ usage of the involuntary market as regulation. Taken together, our results suggests that regulatory interventions aimed at addressing affordability issues may have the unintended consequence of aggravating availability issues, and underlying market conditions may exacerbate this effect.
Résumé
Cet article propose une investigation de l’incidence de la réglementation qui prévaut dans le secteur de l’assurance automobile sur la taille du marché dit « involontaire » qui existe dans cette industrie, ainsi que sur le niveau et la volatilité des ratios de sinistralité qu’affiche cette branche au Canada. Nos résultats montrent que les exigences de diminution de tarifs, les réformes de produits de même que l’application d’une grille tarifaire qui établit l’augmentation maximum des primes d’assurance automobile ont pour effet d’augmenter la taille du marché involontaire. De plus, contrairement aux études américaines, nous trouvons que la présence d’une réglementation imposant une approbation préalable des tarifs n’a pas une incidence significative sur la volatilité des ratios de sinistralité. Nos modèles incorporent aussi l’incidence de variables macroéconomiques qui répliquent approximativement le cycle de souscription qui prévaut sur les marchés assurantiels et les rendements des placements. Les résultats suggèrent que le cycle de souscription ainsi que les rendements boursiers semblent être des facteurs tout aussi importants que la réglementation pour expliquer l’usage que font les assureurs automobiles du marché involontaire. Pris dans leur ensemble, nos résultats semblent suggérer que les interventions réglementaires visant à accroître l’accès à l’assurance à tous les automobilistes peuvent aussi avoir comme effet non désiré d’aggraver les enjeux de disponibilité de l’assurance et que, les conditions sous-jacentes du marché peuvent renforcer cet effet.