Atlantic Geoscience
Journal of the Atlantic Geoscience Society
Volume 58, 2022
Table of contents (15 articles)
Articles
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Further evidence for the East Coast fault system and faults associated with the Summerville restraining bend and their possible relationship to the 1886 Charleston, South Carolina, earthquake, USA
Ronald T. Marple and James D. Hurd Jr.
pp. 99–129
AbstractEN:
The integration of aeromagnetic, LiDAR, and previously acquired seismic-reflection data and surficial geologic maps supports the existence of the East Coast fault system ( and faults associated with its 12⁰ Summerville restraining bend beneath the South Carolina Coastal Plain. Aeromagnetic data revealed a 10- to 15-km-wide zone of subtle, 22- to 35-km-long linear magnetic anomalies trending ~N10°E across the southern meizoseismal area of the 1886 Charleston earthquake that we postulate are associated with Cenozoic low-displacement brittle faults in the crystalline basement west of Charleston. We hypothesize that lineaments ML4 and ML5 represent the principal displacement zone along the southern end of the ECFS because they coincide with steeply dipping, west-side-up buried faults interpreted from previously acquired seismic-reflection profiles and a ~320-m dextral offset in the Brownsville Pleistocene beach ridge deposit. The alignment of the NNE-SSW-oriented Edisto dome, uplift along releveling line 9, gently upwarped longitudinal profiles along the Caw Caw and Horse Savanna swamps, local incision along the Ashley River, and exposures of the early Oligocene Ashley Formation near the incised part of the Ashley River support Quaternary uplift along the southern ECFS. The 12⁰ change in trend formed by lineaments ML4 and ML5 supports the existence of the Summerville restraining bend in the ECFS, east of which are numerous ENE-WSW- to NW-SE-oriented LiDAR lineaments that we postulate are surface expressions of faults that formed to compensate for the increased compression produced by dextral motion along the bend. Sinistral displacement along one of these proposed faults associated with the ~40-km-long, east-west-oriented Deer Park lineament may have produced the main shock of the 1886 Charleston earthquake.
FR:
L’intégration de données aéromagnétiques, de données lidar et de données de réflexion sismique récemment obtenues ainsi que de cartes géologiques de surface appuie l’existence du système de failles de la Côte est (SFCE) et des failles associées à son inflexion de restriction de 12 degrés de Summerville au-dessous de la plaine côtière de la Caroline du Sud. Les données aéromagnétiques ont révélé une zone de 10 à 15 kilomètres de largeur d’anomalies magnétiques linéaires subtiles sur une longueur de 22 à 35 kilomètres, orientées approximativement vers le nord à 10 degrés est à travers l’aire pléistoséiste méridionale du séisme de Charleston de 1886 qui, postulons-nous, sont associés à des failles cassantes de faible déplacement, cénozoïques, dans le socle cristallin à l’ouest de Charleston. Nous supposons que les linéaments ML4 et ML5 représentent la principale zone de déplacement le long de l’extrémité méridionale du SFCE parce qu’ils coïncident avec des failles enfouies dont le toit est à l’ouest et qui s’inclinent profondément, interprétées à partir de profils de réflexion sismique précédemment obtenus et du mouvement dextre d’environ 320 mètres dans le dépôt de la levée de plage du Pléistocène de Brownsville. L’alignement du dôme Edisto orienté du nord-nord-est au sud-sud-ouest, le soulèvement le long de la ligne du levé d’appoint 9, les profils longitudinaux doucement bombés le long des marécages Caw Caw et Horse Savanna, l’incision locale longeant la rivière Ashley et les affleurements de la Formation de l’Oligocène précoce d’Ashley près de la partie enfoncée de la rivière Ashley appuient l’hypothèse d’un soulèvement quaternaire le long du SFCE méridional. La variation de 12 degrés de l’orientation créée par les linéaments ML4 et ML5 appuie l’existence de l’inflexion de restriction de Summerville dans le SFCE, à l’est des nombreux linéaments lidar orientés de l’est-nord-est/ouest-sud-ouest au nord-ouest/sud-est que nous supposons des expressions en surface de failles qui se sont formées pour compenser la compression accrue produite par le mouvement dextre le long de l’inflexion. Le mouvement senestre le long des failles proposées associé au linéament d’une quarantaine de kilomètres de longueur orienté d’est en ouest de Deer Park pourrait avoir produit la principale secousse du séisme de Charleston de 1886.
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The ‘lost’ islands of Cardigan Bay, Wales, UK: insights into the post-glacial evolution of some Celtic coasts of northwest Europe
Simon K. Haslett and David Willis
pp. 131–146
AbstractEN:
A 13th –14th-century map held in the Bodleian Library (the Gough Map and the oldest map of Great Britain) shows two ‘lost’ islands in Cardigan Bay offshore west Wales, United Kingdom. This study investigates historical sources, alongside geological and bathymetric evidence, and proposes a model of post-glacial coastal evolution that provides an explanation for the ‘lost’ islands and a hypothetical framework for future research: (1) during the Pleistocene, Irish Sea ice occupied the area from the north and west, and Welsh ice from the east, (2) a landscape of unconsolidated Pleistocene deposits developed seaward of a relict pre-Quaternary cliffline with a land surface up to ca. 30 m above present sea-level, (3) erosion proceeded along the lines of a template provided by a retreating shoreline affected by Holocene sea-level rise, shore-normal rivers, and surface run-off from the relict cliffline and interfluves, (4) dissection established islands occupying cores of the depositional landscape, and (5) continued down-wearing, marginal erosion and marine inundation(s) removed the two remaining islands by the 16th century. Literary evidence and folklore traditions provide support in that Cardigan Bay is associated with the ‘lost’ lowland of Cantre’r Gwaelod. The model offers potential for further understanding post-glacial evolution of similar lowlands along northwest European coastlines.
FR:
Une carte des 13e et 14e siècles que détient la bibliothèque de Bodley (carte de Gough, carte la plus ancienne de Grande-Bretagne) montre deux îles « disparues » dans la baie Cardigan au large à l’ouest du Pays de Galles, au Royaume-Uni. Cette étude examine des sources historiques, ainsi que des preuves géologiques et bathymétriques, et elle propose un modèle d’évolution côtière postglaciaire fournissant une explication de la disparition des îles et un cadre hypothétique aux fins de recherche future : (1) durant le Pléistocène, les glaces de la mer d’Irlande occupaient la région à partir du nord et de l’ouest, et les glaces galloises s’étendaient à partir de l’est; (2) un paysage de dépôts non consolidés du Pléistocène s’est formé côté mer le long de falaises préquaternaires reliques, laissant émerger une surface terrestre atteignant jusqu’à environ 30 mètres au-dessus du niveau actuel de la mer; (3) une érosion a suivi le long des lignes d’un modèle créé par un rivage en recul affecté par la hausse du niveau de la mer de l’Holocène, les rivières côtières normales et l’écoulement direct de surface des interfluves et de la ligne des falaises reliques; (4) une dissection a créé des îles occupant les coeurs du paysage de dépôt; (5) l’aplatissement continu, l’érosion marginale et les inondations marines ont fait en sorte que les deux îles qui restaient avaient disparu au 16e siècle. Des preuves littéraires et des traditions folkloriques appuient l’association de la baie Cardigan avec les basses terres « disparues » de Cantre’r Gwaelod. Le modèle pourrait permettre une compréhension plus poussée de l’évolution postglaciaire des basses terres similaires le long des littoraux du nord-ouest de l’Europe.
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Note on the discovery of Carboniferous amber associated with the seed fern Linopteris obliqua, Sydney Coalfield, Nova Scotia, Canada
Maria Mastalerz and Erwin L. Zodrow
pp. 147–153
AbstractEN:
We report on a discovery of amber from the Carboniferous sedimentary rocks of the Sydney Coalfield, Nova Scotia, Canada. The amber occurs in the form of droplets and as a linear feature and ranges in colour from light brown to dark purple. The amber was found in situ in siltstone above the Middle Pennsylvanian Hub coal seam, where it was associated with abundantly abscised pinnules of the seed fern Linopteris obliqua. The amber specimens were analyzed by infrared spectrometry and their spectrochemical characteristics were compared with those of other fossil ambers. This discovery not only expands the inventory of amber to as old as ~300 million years, but also documents that Carboniferous seed ferns were able to utilize biosynthetic mechanisms to produce resinous exudates.
FR:
Nous rapportons une découverte d’ambre dans les roches sédimentaires carbonifères du terrain houiller de Sydney, en Nouvelle-Écosse, Canada. L’ambre se manifeste sous forme de gouttelettes ainsi que de figures linéaires, et il a une teinte variant du brun pâle au mauve foncé. L’ambre a été découvert in situ dans de la siltite au-dessus du filon de charbon du Pennsylvanien moyen Hub, où il est associé à des pinnules abondamment falsifiées de la fougère à graines Linopteris obliqua. Les spécimens d’ambre ont été analysés par spectrométrie infrarouge et leurs caractéristiques spectrochimiques ont été comparées à celles d’autres ambres fossiles. Cette découverte élargit non seulement l’inventaire de l’ambre à une période remontant à environ 300 millions d’années, mais documente également la capacité des fougères à graines carbonifères d’utiliser des mécanismes biosynthétiques pour produire des exsudats résineux.
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Revised stratigraphy in the eastern Meguma terrane, Nova Scotia, Canada, and variations in whole-rock chemical and Sm–Nd isotopic compositions of the Goldenville and Halifax groups
Sandra M. Barr, Chris E. White and Christian Pin
pp. 193–213
AbstractEN:
As a result of new geological mapping, the Goldenville and Halifax groups in the eastern Meguma terrane have been divided into formations. They have a total stratigraphic thickness of about 7750 m and correspond to only the upper half of the Goldenville Group and lower half of the Halifax Group in the northwestern and southeastern areas of the terrane. The revised stratigraphy combined with compiled and new whole-rock major and trace element and Sm–Nd isotopic analyses enable more detailed documentation of the chemical changes with stratigraphy that were demonstrated in previous studies. Based on chemical compositions, the protolith compositions of the analysed samples range from lithic arenite to wacke to shale. Major and trace element characteristics are consistent with deposition in an active continental margin, basins associated with island arcs, or most likely at a passive continental margin with volcanic rocks in the source area. Chemical compositions show a scattered but overall increasing abundance of lithophile elements such as La and Th with stratigraphic position. Epsilon Nd(t) values become increasingly negative up-section, and depleted mantle model ages become increasingly older. The data are consistent with increased mixing between sediments derived from Mesoproterozoic upper crustal sources and sediments derived from a magmatic arc. These data are consistent with published detrital zircon patterns which show increasing amounts of ca. 2 Ga zircon with decreasing age, and with a source area comprising a Pan-African (800–540 Ma) volcanic arc and/or active margin magmatism and mainly Eburnean crust, most likely in the West African craton.
FR:
À la suite de nouveaux travaux de cartographie géologique, les groupes de Goldenville et d’Halifax dans l’est du terrane de Meguma ont été subdivisés en formations. Ils ont une épaisseur stratigraphique totale d’environ 7 750 mètres et correspondent à seulement la moitié supérieure du groupe de Goldenville et à la moitié inférieure du groupe d’Halifax dans les secteurs nord-ouest et sud-est du terrane. La stratigraphie révisée combinée à des données compilées et à de nouvelles analyses des compositions isotopiques en Sm-Nd et en éléments majeurs et traces de roche totale permet une documentation plus détaillée des changements chimiques de la stratigraphie ayant été révélés dans des études antérieures. D’après les compositions chimiques, les compositions protolithiques des échantillons analysés varient de l’arénite lithique au wacke et au schiste. Les caractéristiques des éléments majeurs et traces correspondent à une sédimentation dans une marge continentale active, à des bassins associés à des arcs insulaires ou très probablement à une marge continentale passive comportant des roches volcaniques dans la région d’origine. Les compositions chimiques affichent une abondance sporadique, mais généralement grandissante des éléments lithophiles comme le La et le Th selon la position stratigraphique. Les valeurs epsilon Nd(t) deviennent de plus en plus négatives en allant vers le haut de la section et les âges du modèle mantellique épuisé deviennent de plus en plus avancés. Les données sont conformes à un mélange accru entre des sédiments en provenance de sources crustales supérieures du Mésoprotérozoïque et des sédiments provenant d’un arc magmatique. De telles données correspondent aux configurations du zircon détritique publiées faisant état de quantités croissantes de zircon d’environ 2 Ga ainsi qu’avec une région d’origine comprenant un arc volcanique panafricain (800 à 540 Ma) ou un magmatisme de marge active et une croûte principalement éburnéenne, très probablement dans le craton d’Afrique occidentale.
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A Batrachichnus salamandroides trackway from the Minto Formation of central New Brunswick, Canada: Implications for alternative tracemaker interpretations
Luke F. Allen, Matthew R. Stimson, Olivia A. King, Rowan E. Norrad, Spencer G. Lucas, Arjan Mann, Steven J. Hinds, Adrian F. Park, John H. Calder, Hillary Maddin and Martin Montplaisir
pp. 239–260
AbstractEN:
A new specimen of Batrachichnus salamandroides was recovered from a recently discovered fossil-bearingsite situated along the southern shore of Grand Lake, New Brunswick, among a diverse ichnofaunal assemblagefrom the Middle Pennsylvanian (upper Bolsovian; lower Moscovian), upper Minto Formation. The identity ofthe tracemaker of this ichnogenus is reinterpreted as a composite of various late Paleozoic tetrapod taxa, basedon similarities of the postcranial skeletons, notably that of the manus and pes, of both temnospondyls and some“microsaurs”. These results indicate that the tracemaker of the monospecific ichnogenus Batrachnichus is notlimited solely to a temnospondyl tracemaker, as previously interpreted, and that some “microsaurs” should alsobe considered among tracemaker candidates for this ichnotaxon.
FR:
Un nouveau spécimen de Batrachichnus salamandroides a été récupéré d’un emplacement fossilifère récemment découvert le long de la rive méridionale du Grand Lac, Nouveau-Brunswick, parmi un assemblage ichnofaunique diversifié remontant au Pennsylvanien moyen (Bolsovien supérieur, Moscovien inférieur) de la partie supérieure de la Formation de Minto. On a réinterprété l’identité de l’auteur des traces de cet ichnogenre y voyant un composite de divers taxons tétrapodes du Paléozoïque tardif d’après des similarités des squelettes postcrâniens, notamment ceux des paumes et des pieds, des deux temnospondyles et de certains « microsauriens ». Ces résultats révèlent que l’auteur des traces de l’ichnogène monospécifique Batrachnichus ne se limite pas seulement à un producteur de traces temnospondyle, comme l’avaient supposé des interprétations antérieures, et que certains « microsauriens » devraient également être considérés parmi les producteurs de traces possibles de cet ichnotaxon.
Abstracts
Special Series: Circum-Arctic Palynological Event Stratigraphy
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Jurassic palynoevents in the circum-Arctic region
Jonathan Bujak, Manuel Bringué, Anna A. Goryacheva, Natalia K. Lebedeva, Ekaterina B. Pestchevitskaya, James B. Riding and Morten Smelror
pp. 55–98
AbstractEN:
Successions of Jurassic strata located in the Arctic region normally yield rich assemblages of terrestriallyderived and marine palynomorphs, reflecting relatively warm air and sea-surface temperatures. The land plant floras were prone to the development of local communities and regional provincialism, whereas the marine biotas thrived across extensive open marine areas with high productivity, resulting in the rapid evolution of dinoflagellate cysts (dinocysts) following their earliest fossil record in the Triassic. Dinocysts exhibit low taxonomic richness and provide low biostratigraphic resolution throughout the Lower Jurassic sections. By contrast, they are diverse in Middle and Upper Jurassic strata where they provide excellent biostratigraphic markers for correlating and dating both surface and subsurface sections. Over twenty formal and informal biozonations based on the firstand last occurrences of dinocysts have been erected in Alaska, Arctic Canada, the Barents Sea region, Greenland and northern Russia, many of which are correlated with macrofossils, including ammonites, that occur in the same sections. This paper presents a compilation of 214 Jurassic palynostratigraphic events (118 first occurrences and 96 last occurrences) that have regional chronostratigraphic value in the Circum-Arctic, based on their published records. Each event is correlated with the base of a chronostratigraphical unit (including formal stages and sub-Boreal ammonite zones), or as an estimated percentage above the base of the chronostratigraphical unit relative to the entire unit. The relationships of each event to stages and key fossil zonal schemes is shown on chronostratigraphic plots using the 2020 version of TimeScale Creator®.
FR:
Les successions de strates jurassiques dans la région de l’Arctique recèlent normalement de riches assemblages de palynomorphes d’origine terrestre et marins reflétant les températures relativement chaudes de l’air et à la surface de la mer. Les flores de plantes terrestres étaient susceptibles de favoriser l’épanouissement de communautés locales et d’un provincialisme régional, alors que les biotes marins se développaient sur de vastes secteurs marins ouverts à un rythme de productivité élevé, ce qui a entraîné l’évolution rapide de kystes de dinoflagellés (dinokystes) d’après leur plus récents enregistrements fossiles au cours du Trias. Les dinokystes affichent une faible richesse taxonomique et produisent une faible résolution biostratigraphique dans toutes les sections du Jurassique inférieur. Par contre, ils se diversifient dans les strates du Jurassique moyen et supérieur, où ils représentent d’excellents repères biostratigraphiques pour la corrélation et la datation de sections de surface et de subsurface. Plus d’une vingtaine de biozonations officielles et officieuses basées sur les premières et dernières manifestations de dinokystes ont été établies en Alaska, dans l’Arctique canadien, dans la région de la mer de Barents, au Groenland et dans le nord de la Russie, lesquelles sont dans de nombreux cas corrélées avec des macrofossiles, notamment des ammonites, présents dans les mêmes sections. Le présent article présente une compilation de 214 phénomènes palynostratigraphiques du Jurassique (118 premières manifestations et 96 dernières manifestations) ayant une valeur chronostratigraphique régionale dans la région circumarctique, d’après les documents pertinents publiés. Chaque phénomène est corrélé avec la base d’une unité chronostratigraphique (notamment les stades et les zones d’ammonites subboréales officielles), ou sous forme d’un pourcentage estimatif au-dessus de la base de l’unité chronostratigraphique par rapport à l’ensemble de l’unité. Les liens entre chaque phénomène et les stades et principaux mécanismes zonaux fossiles sont illustrés dans les schémas chronostratigrapiques des figures 1 à 9 au moyen de la version de 2020 de TimeScale Creator®.
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Devonian palynoevents in the circum-Arctic region
John E.A. Marshall, Gunn Mangerud, Manuel Bringué and Jonathan Bujak
pp. 307–328
AbstractEN:
Devonian strata of the present-day Arctic contain abundant and diverse assemblages of terrestrial palynomorphs, particularly from Middle and Upper Devonian sections; few intervals of Lower Devonian and Silurian strata have been palynologically studied, and these demonstrate strong palynofloral similarities across the region. Based on published records, we present a compilation of six last occurrence events (LOs), 44 first occurrence events (FOs) and one acme event that have proven of value in correlation in the present-day Arctic. Although their chronostratigraphic resolution is relatively low, and a scarcity of independent age control hampers precise age assignments, palynology is the only biostratigraphic discipline available for confident chronostratigraphic correlation of most Arctic Devonian strata.
FR:
Les strates dévoniennes de l’Arctique d’aujourd’hui abritent des assemblages abondants et diversifiés de palynomorphes, terrestres, en particulier des sections du Dévonien moyen et supérieur. Quelques intervalles de strates du Dévonien inférieur et du Silurien ont fait l’objet d’études palynologiques et celles-ci ont révélé des similarités palynoflorales marquées à l’échelle de la région. Nous basant sur des documents publiés, nous présentons une compilation des six dernières occurrences (DO), des 44 premières occurrences (PO) et d’un phénomène d’abondance s’étant avérés utiles pour la corrélation dans l’Arctique d’aujourd’hui. Même si leur résolution chronostratigraphique est relativement faible et que la rareté des contrôles indépendants de la datation gêne l’attribution d’âges précis, la palynologie est la seule discipline biostratigraphique dont nous disposons pour l’établissement d’une corrélation chronostratigraphique sûre de la majorité des strates dévoniennes arctiques.
Special Series: Developments in mineral resources research in the northern Appalachians
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Potential for critical mineral deposits in Maine, USA
John F. Slack, Frederick M. Beck, Dwight C. Bradley, Myles M. Felch, Robert G. Marvinney and Amber T.H. Whittaker
pp. 155–191
AbstractEN:
An analysis of the potential for deposits of critical minerals and elements in Maine presented here includes data and discussions for antimony, beryllium, cesium, chromium, cobalt, graphite, lithium, manganese, niobium, platinum group elements, rhenium, rare earth elements, tin, tantalum, tellurium, titanium, uranium, vanadium, tungsten, and zirconium. Deposits are divided into two groups based on geological settings and common ore-deposit terminology. One group consists of known deposits (sediment-hosted manganese, volcanogenic massive sulphide, porphyry copper-molybdenum, mafic- and ultramafic-hosted nickel-copper [-cobalt-platinum group elements], pegmatitic lithium-cesium-tantalum) that are in most cases relatively large, well-documented, and have been explored extensively in the past. The second, and much larger group of different minerals and elements, comprises small deposits, prospects, and occurrences that are minimally explored or unexplored. The qualitative assessment used in this study relies on three key criteria: (1) the presence of known deposits, prospects, or mineral occurrences; (2) favourable geologic settings for having certain deposit types based on current ore deposit models; and (3) geochemical anomalies in rocks or stream sediments, including panned concentrates. Among 20 different deposit types considered herein, a high resource potential is assigned only to three: (1) sediment-hosted manganese, (2) mafic- and ultramafic-hosted nickel-copper(-cobalt-platinum group elements), and (3) pegmatitic lithium-cesium-tantalum. Moderate potential is assigned to 11 other deposit types, including: (1) porphyry copper-molybdenum (-rhenium, selenium, tellurium, bismuth, platinum group elements); (2) chromium in ophiolites; (3) platinum group elements in ophiolitic ultramafic rocks; (4) granite-hosted uranium-thorium; (5) tin in granitic plutons and veins; (6) niobium, tantalum, and rare earth elements in alkaline intrusions; (7) tungsten and bismuth in polymetallic veins; (8) vanadium in black shales; (9) antimony in orogenic veins and replacements; (10) tellurium in epithermal deposits; and (11) uranium in peat.
FR:
L’analyse du potentiel de gîtes de minéraux et d’éléments critiques au Maine exposée aux présentes comporte des données et des examens concernant l’antimoine, le béryllium, le césium, le chrome, le cobalt, le graphite, le lithium, le manganèse, le niobium, les éléments du groupe du platine, le rhénium, les éléments des terres rares, l’étain, le tantale, le tellure, le titane, l’uranium, le vanadium, le tungstène et le zirconium. Les gîtes sont répartis en deux groupes selon les cadres géologiques et la terminologie des minéraux métallifères communs. Un groupe est constitué de gîtes connus [manganèse dans des roches sédimentaires, sulfures massifs volcanogènes, gîtes porphyriques de cuivre-molybdène nickel-cuivre (-cobalt-éléments du groupe du platine) dans des roches mafiques et ultramafiques ainsi que gisements pegmatitiques de lithium-césium-tantale] qui sont dans la majorité des cas relativement vastes, qui sont bien documentés et qui ont fait l’objet d’une exploration poussée par le passé. Le second groupe, beaucoup plus nombreux, de minéraux et d’éléments différents, est composé de petits gîtes, de zones prometteuses et de venues ayant été peu explorées ou inexplorées. L’évaluation qualitative utilisée dans le cadre de l’étude repose sur trois critères clés : 1) la présence de gîtes, de zones prometteuses ou de venues minérales connus; 2) les cadres géologiques favorables en raison de la présence de certains types de gîtes basés sur les modèles de dépôts de minerai courants; et 3) les anomalies géochimiques dans les roches ou les sédiments fluviatiles, notamment les concentrés lavés à la batée. Parmi les 20 différents types de gîtes considérés aux présentes, seuls trois se voient conférer un potentiel de ressources élevé : 1) les gîtes de manganèse dans des roches sédimentaires, 2) le nickel-cuivre (-cobalt-éléments du groupe du platine) dans des roches mafiques et ultramafiques, et 3) les gîtes pegmatitiques de lithium-césium-tantale. Un potentiel moyen est attribué à 11 autres types de gîtes, notamment : les gîtes porphyriques de cuivre-molybdène (-rhénium, sélénium, tellure, bismuth, éléments du groupe du platine); 2) le chrome dans des ophiolites; 3) les éléments du groupe du platine dans des roches ultramafiques ophiolitiques; 4) l’uranium-thorium dans du granite; 5) l’étain dans des plutons et filons granitiques; 6) le niobium, le tantale et les éléments des terres rares dans des intrusions alcalines; 7) le tungstène et le bismuth dans des filons polymétalliques; 8) le vanadium dans des schistes noirs; 9) des filons orogéniques et des substitutions; 10) le tellure dans des gîtes épithermaux et 11) l’uranium dans la tourbe.
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U–Pb geochronology of Late Silurian (Wenlock to Pridoli) volcanic and sedimentary rocks, central Newfoundland Appalachians: Targeting the timing of transient extension as a prelude to Devonian orogenic gold mineralization
Ian W. Honsberger, Wouter Bleeker, Sandra L. Kamo, Chelsea N. Sutcliffe and Hamish A.I. Sandeman
pp. 215–237
AbstractEN:
Bimodal igneous suites and associated immature clastic sedimentary rocks are characteristic of many orogenic gold-mineralized, crustal-scale fault zones globally. In the central Newfoundland Appalachian orogen, the Rogerson Lake Conglomerate belt and Botwood basin are Late Silurian (Wenlock to Pridoli), fault-controlled sedimentary rock sequences and magmatic suites closely associated with orogenic gold mineralization; however, the spatio-temporal evolution of faulting and associated sedimentation and magmatism are not fully resolved. U–Pb zircon geochronological results were obtained by using an integrated approach employing LA-ICPMS (laser ablation-inductively coupled plasma mass spectrometry) followed by CA-ID-TIMS (chemical abrasion-isotope dilution-thermal ionization mass spectrometry) on the same detrital samples. Using this approach, a maximum depositional age for sedimentary rocks of the Rogerson Lake Conglomerate sequence is 421.9 ± 1.0 Ma (Pridoli), which confirms that they are younger than, and stratigraphically overlie, ca. 422–420 Ma igneous rocks exposed along the central Newfoundland gold belt. Towards the stratigraphic middle of the Botwood basin in north-central Newfoundland, a tuffite layer intercalated with graded siltstone produced a maximum depositional age of 427.9 ± 3.1 Ma (Wenlock; Homerian). The age of emplacement of an autobrecciated, flow-banded rhyolite dome of the Charles Lake volcanic belt along the northwestern Botwood basin is 429.3 ± 0.7 Ma (Wenlock; Homerian). The high-precision CA-ID-TIMS zircon data establish a clear link between Wenlock to Pridoli magmatism and sedimentation throughout central Newfoundland. Furthermore, these geochronological results are consistent with a structural model involving the southeastward (present-day coordinates) advancement of a transient extensional fault system across strike of the Exploits Subzone between ca. 429 and 418 Ma, with propagation along strike to the southwest (Rogerson Lake Conglomerate belt) between ca. 422 and 418 Ma. Extensional faulting may have contributed to basin formation, subsidence, and exhumation of pre-Late Silurian rocks of the Exploits Subzone. Time-transgressive, extension-related magmatism and clastic sedimentation appear to mark the transition between the Salinic and Acadian orogenic cycles along the central Newfoundland gold belt. Transient Wenlock to Pridoli lithospheric extension may have been important for increasing heat and fluid flow in the crust as a prelude to Devonian crustal thickening, fluid focussing, and orogenic gold mineralization.
FR:
Les suites ignées bimodales et les roches sédimentaires clastiques immatures connexes sont caractéristiques de nombreuses zones faillées d’échelle crustale à minéralisation aurifère orogénique à l’échelle planétaire. Dans l’orogenèse appalachienne du centre de Terre-Neuve, la ceinture du conglomérat du lac Rogerson et le bassin de Botwood sont des suites magmatiques contrôlées par des failles et des séquences de roches sédimentaires du Silurien tardif (du Wenlock au Pridoli), étroitement associées à une minéralisation aurifère orogénique; l’évolution spatio-temporelle de la déformation par failles et le magmatisme ainsi que la sédimentation connexe n’ont toutefois pas été tout à fait résolus. On a obtenu des résultats géochronologiques U–Pb sur zircon au moyen d’une approche intégrée employant l’ablation par laser et la spectrométrie de masse avec plasma à couplage inductif (LA-ICPMS), suivies d’une analyse par abrasion chimique, par dilution isotopique et par spectrométrie de masse à thermoionisation (CA-ID-TIMS) des mêmes échantillons détritiques. Selon cette approche, l’âge maximal de sédimentation de la séquence de conglomérat du lac Rogerson est de 421,9 ± 1,0 Ma (Pridoli), ce qui confirme qu’elle est plus récente et qu’elle recouvre stratigraphiquement les roches ignées d’environ 422 à 420 Ma affleurant le long de la ceinture aurifère du centre de Terre-Neuve. Vers le milieu stratigraphique du bassin de Botwood dans le centre-nord de Terre-Neuve, une couche de tuffite interlitée de siltite granoclassée a produit un âge de sédimentation maximal de 427,9 ± 3,1 Ma (Wenlock, Homérien). L’âge de mise en place d’un dôme de rhyolite à rubanement de coulée, autobréchifié, de la ceinture volcanique du lac Charles le long du nord-ouest du bassin de Botwood est de 429,3 ± 0,7 Ma (Wenlock, Homérien). Les données de datation sur zircon par CA-ID-TIMS haute précision établissent un lien clair entre le magmatisme du Wenlock au Pridoli et la sédimentation partout dans le centre de Terre-Neuve. De plus, ces résultats chronologiques correspondent à un modèle structural présumant un avancement vers le sud-est (coordonnées actuelles) d’un système de failles d’extension transitoire en travers de l’orientation longitudinale de la sous-zone Exploits entre environ 429 et 418 Ma, avec une propagation le long de l’axe longitudinal vers le sud-ouest (ceinture du conglomérat du lac Rogerson) entre 422 et 418 Ma. La déformation par failles d’extension pourrait avoir contribué à la formation du bassin, à l’affaissement et à l’exhumation des roches préalables au Silurien tardif de la sous-zone Exploits. Le magmatisme apparenté à l’extension, transgressif au fil du temps, et la sédimentation clastique semblent marquer la transition entre les cycles orogénique, salinique et acadien le long de la ceinture aurifère du centre de Terre-Neuve. L’extension lithosphérique transitoire du Wenlock au Pridoli pourrait s’être avérée importante pour accroître la chaleur et la circulation des fluides dans la croûte en guise de prélude à l’épaississement de la croûte, à la concentration des fluides et à la minéralisation aurifère orogénique du Dévonien.
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Overview of age constraints for gold mineralization in central and western Newfoundland and new 40Ar/39Ar ages for muscovite from selected auriferous zones
Hamish A.I. Sandeman, Ian W. Honsberger and Alfredo Camacho
pp. 267–289
AbstractEN:
This contribution presents new 40Ar/39Ar laser step-heating data for muscovite associated with four significant orogenic gold-mineralized zones in central and western Newfoundland to build upon existing geochronological constraints for orogenic gold mineralization across much of the Newfoundland Appalachians. Additionally, we provide the first 40Ar/39Ar laser step-heating data for detrital muscovite from gold-mineralized sandstone of the Wigwam Formation (Botwood Group) at the Moosehead gold prospect. Most known gold zones on the isIand occur in proximity to reactivated crustal-scale faults and related structures, and are commonly localized within competent, rigid lithological units (e.g., granitoid rocks); although, some vein systems cut less competent, clastic sedimentary rock sequences. Host rocks range in age from Neoproterozoic to Devonian and may extend into the Carboniferous. Robust Pragian to Emsian (ca. 410–375 Ma) rutile, muscovite and zircon ages constrain the timing of gold mineralization in parts of the Exploits Subzone, whereas less precise age estimates for gold mineralization in the Notre Dame Subzone and Laurentian margin range from Wenlock to Emsian (ca. 433–375 Ma). Collectively, the geochronological data suggest that fluid-pressure cycling associated with gold mineralization in central and western Newfoundland occurred during progressive Siluro-Devonian tectonics associated with the waning stages of the Salinic orogenic cycle and spanning the Acadian and Neoacadian orogenic cycles. Multiple, polyphase, overlapping orogenic events allowed for repeated, gold mineralizing fluid flow events, particularly in proximity to long-lived, reactivated crustal-scale fault zones.
FR:
La présente contribution fait état de nouvelles données obtenues par chauffage échelonné au laser 40Ar/39Ar de muscovite associée à quatre zones minéralisées aurifères orogéniques stratégiques dans le centre et l’ouest de Terre-Neuve permettant de mieux préciser les limites géochronologiques existantes de la minéralisation aurifère orogénique dans la majeure partie des Appalaches terre-neuviennes. Nous fournissons de plus les premières données par chauffage échelonné au laser 40Ar/39Ar de muscovite détritique provenant de grès minéralisé aurifère de la Formation de Wigwam (groupe de Botwood) dans la zone d’intérêt aurifère de Moosehead. La majorité des zones aurifères connues sur l’île se trouve à proximité de failles d’échelle crustale et de structures connexes, et elles se situent communément à l’intérieur d’unités lithologiques rigides parallèles (p. ex. des roches granitiques), bien que certains réseaux filoniens recoupent des séquences de roches sédimentaires clastiques moins parallèles. L’âge des roches hôtes varie du Néoprotérozoïque au Dévonien et peut s’étendre au Carbonifère. Des datations robustes du Praguien à l’Emsien (env. 410 à 375 Ma) de rutile, de muscovite et de zircon limitent le moment de la minéralisation de l’or dans des parties de la sous-zone Exploits, alors que des estimations moins précises de l’âge de la minéralisation aurifère dans la sous-zone Notre-Dame et de la marge laurentienne varient du Wenlock à l’Emsien (env. 433 à 375 Ma). Les données géochronologiques laissent collectivement supposer que les cycles de pression hydraulique associés à la minéralisation d’or dans le centre et l’ouest de Terre-Neuve se sont manifestés durant la progression tectonique siluro-dévonienne associée aux stades de ralentissement du cycle orogénique salinique et s’étendant aux cycles orogéniques acadien et néoacadien. Plusieurs phénomènes orogéniques polyphasés se chevauchant ont permis des écoulements de fluides minéralisateurs aurifères répétés, en particulier à proximité de zones de failles d’échelle crustale réactivées persistantes.
Discussions
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Discussion of “The ‘lost’ islands of Cardigan Bay, Wales, UK: Insights into the post-glacial evolution of some Celtic coasts of northwest Europe” by Simon K. Haslett and David Willis
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Reply to the Discussion of “The ‘lost’ islands of Cardigan Bay, Wales, UK: Insights into the post-glacial evolution of some Celtic coasts of northwest Europe” by Catherine Delano-Smith, Phil Bradford, and William Shannon