EN:

Red-bed strata exposed at Lepreau Falls, southern New Brunswick, were originally interpreted as belonging to the Triassic Lepreau Formation. Poorly preserved tetrapod trackways within the strata were previously assigned to two ichnospecies; one to a new Triassic ichnospecies, Isocampe lepreauense Sarjeant and Stringer, and the other to Rhynchosauroides cf. R. franconicus (Heller). Both were attributed to reptiles. Subsequent mapping of the rocks and reassignment of the exposed strata at Lepreau Falls to the Mississippian Mabou Group prompted our re-examination of the trackway fossils. Isocampe lepreauense was described from a specimen block preserving three trackways and the original description was based on erroneous interpretation of extramorphological digit drags. Rhynchosauroides cf. R. franconicus was a tentative assignment in a letter accompanying a cast in the New Brunswick Museum, but was never formally published. We redescribe and re-interpret all the trackways as gait variations produced by temnospondyls, and most closely resemble the Carboniferous ichnotaxon Matthewichnus.

FR:

Au départ, on croyait que les strates de couches rouges exposées aux chutes Lepreau, dans le sud du Nouveau-Brunswick, appartenaient à la formation de Lepreau, qui était datée du Trias. Des empreintes de tétrapode mal conservées présentes dans les strates avaient d'abord été attribuées à deux ichnoespèces, soit à une nouvelle ichnoespèce du Trias, Isocampe lepreauense (Sarjeant et Stringer), et à Rhynchosauroides cf. R. franconicus (Heller). Les deux étaient attribuées à des reptiles. Une cartographie ultérieure des roches et la réattribution au groupe Mabou du Mississippien des strates exposées des chutes Lepreau nous ont amenés à réexaminer les fossiles. La description d'Isocampe lepreauense a été effectuée au moyen d'un bloc de spécimen contenant trois empreintes, tandis que la description d'origine se fondait sur une interprétation erronée d'empreintes extramorphologiques. Rhynchosauroides cf. R. franconicus a été attribué de façon provisoire dans une lettre accompagnant une contre-empreinte conservée au Musée du Nouveau-Brunswick, qui n'a toutefois jamais été offciellement publiée. Nous redécrivons et réinterprétons toutes les empreintes comme des variations de la démarche de temnospondyles, qui ressemblent davantage à l'ichnotaxon du Carbonifère Matthewichnus.

[Traduit par la redaction]

EN:

Vertebrate ichnotaxa described by George Frederic Matthew in 1910 from the Upper Carboniferous (Lower Pennsylvanian) ‘Fern Ledges’ of Saint John, New Brunswick, were dismissed as dubious trackways by previous authors. Thus, three new ichnospecies Matthew described appeared in the 1975 Treatise on Invertebrate Paleontology as “unrecognized or unrecognizable” and were mostly forgotten by vertebrate ichnologists. These traces include Hylopus (?) variabilis, Nanopus (?) vetustus and Bipezia bilobata. One ichnospecies, Hylopus (?) variabilis, here is retained as a valid tetrapod footprint ichnotaxon and reassigned to the ichnogenus Limnopus as a new combination, together with other poorly preserved specimens Matthew labeled, but never described. Nanopus (?) vetustus and Bipezia bilobata named by Matthew in the same paper, have been reexamined and remain as nomina dubia.

FR:

Les ichnotaxons vertébrés de Fern Ledges du Carbonifère supérieur (Pennsylvanien inférieur) de Saint John, au Nouveau-Brunswick, décrits par George Frederic Matthew en 1910 avaient été rejetés par des auteurs précédents les considérant comme des séries de traces douteuses. Trois nouvelles ichnoespèces décrites par Matthew sont ainsi apparues dans le Treatise on Invertebrate Paleontology (Traité sur la paléontologie des invertébrés) de 1975 à titre d’espèces « non identifiées ou non identifiables » et ont principalement été laissées aux ichnologues des vertébrés. Les traces en question comprennent des traces d’Hylopus (?) variabilis, de Nanopus (?) vetustus et de Bipezia bilobata. L’une de ces ichnoespèces, l’Hylopus (?) variabilis, est retenue ici comme spécimen valide d’ichnotaxon se rapportant à une empreinte de pas de tétrapode et a été rattachée à nouveau à l’ichnogenre Limnopus en tant que nouvelle combinaison, conjointement avec d’autres spécimens mal conservés auxquels Matthew avait donné un nom, mais qu’il n’avait jamais décrits. Le Nanopus (?) vetustus et le Bipezia bilobata, cités par Matthew dans le même article, ont été réexaminés et leurs désignations nomina dubia.

[Traduit par la redaction]

EN:

The Creignish Hills and North Mountain areas of southwestern Cape Breton Island consist mostly of Neoproterozoic rocks typical of the Ganderian Bras d’Or terrane. U-Pb ages presented here for detrital zircon in the Blues Brook Formation of the Creignish Hills confirm a depositional age no greater than about 600 Ma. Although it is possible that some components of the formation are much older, similarities in rock types and field relations suggest that this is not the case. It is likely that the equivalent Malagawatch Formation of the North Mountain area, as well as high-grade metasedimentary rocks of the Melford Formation and Chuggin Road complex in the Creignish Hills and Lime Hill gneiss complex in the North Mountain area, represent the same or stratigraphically equivalent units as the Blues Brook Formation. The minimum ages of all of these units are constrained by cross-cutting syn- and post-tectonic plutons with ages mostly between 565 and 550 Ma, indicating that sediments were deposited, regionally metamorphosed, deformed, and intruded by plutons in less than 40–50 million years. The assemblage of pelitic, psammitic, and carbonate rocks indicates that a passive margin in a tropical climate was quickly changed to an active Andean-type continental margin in which voluminous calcalkaline dioritic to granitic plutons were emplaced. This sedimentary and tectonic history is characteristic of the Bras d’Or terrane and is shared by its likely correlative, the Brookville terrane in southern New Brunswick.

FR:

Les secteurs des collines Creignish et du mont North dans le sud-ouest de l’île du Cap-Breton sont principalement constitués de roches néoprotérozoïques typiques du terrane de Ganderian Bras d’Or. Les âges U-Pb sur zircon détritique de la formation de Blues Brook des collines Creignish présentés ici confirment une sédimentation survenue il y a au plus 600 Ma environ. Même s’il est possible que certains éléments de la formation soient beaucoup plus âgés, les similarités des lithotypes et les observations sur le terrain laissent supposer que ce n’est pas le cas. Il est probable que la formation équivalente de Malagawatch dans le secteur du mont North de même que les roches métasédimentaires à forte teneur de la formation de Melford et du complexe du chemin Chuggin dans les collines Creignish et le complexe de gneiss de la colline Lime dans le secteur du mont North représentent les mêmes unités que la formation de Blues Brook ou des unités stratigraphiquement équivalentes. Les âges minimaux de toutes ces unités sont limités par les plutons syntectoniques et post-tectoniques transversaux, âgés pour la plupart de 550 à 565 Ma, ce qui révèle que les sédiments se sont déposés, se sont métamorphisés et déformés à l’échelle régionale, et ont été pénétrés par les plutons au cours d’une période de moins de 40 à 50 millions d’années. L’assemblage de roches pélitiques, psammitiques et carbonatées signale qu’une marge passive dans un climat tropical s’est rapidement transformée en une marge continentale de type andéen active dans laquelle de volumineux plutons calco-alcalins dioritiques à granitiques se sont mis en place. Un tel passé sédimentaire et tectonique est caractéristique du terrane de Bras d’Or et constitue un trait que le terrane a en commun avec l’unité vraisemblablement corrélative du terrane de Brookville dans le sud du Nouveau-Brunswick.

[Traduit par la redaction]

EN:

The type and only specimen of the ichnospecies Megapezia longipes, from the Pennsylvanian Rhode Island Formation of Plainville, Massachusetts, consists of two poorly defined tracks, one made by a manus and the other by a pes, rather than a single pedal imprint. Whereas the type species of Megapezia, Megapezia pineoi, has tetradactyl pedal imprints, the pes imprint of Megapezia longipes is pentadactyl, a feature that precludes assignment to this ichnogenus. Rather, the tracks share two characteristics with the ichnogenus Matthewichnus, namely elongate digits II and III on the manus, and a pes imprint oriented anterolaterally to the manus imprint, and are thus tentatively reassigned to that ichnogenus. Cf. Matthewichnus longipes is retained as a separate ichnospecies pending the collection of additional material that can be compared with other species within the ichnogenus. With the tentative reassignment of the Plainville tracks to Matthewichnus, Megapezia becomes monospecific and is no longer recorded in New England. The tracks are the first known occurrence of Matthewichnus from this region.

FR:

Ce type et seul spécimen de l’ichnoespèce Megapezia longipes, de la formation pennsylvanienne du Rhode Island à Plainville, au Massachusetts, est composé de deux pistes mal définies, l’une provenant d’un membre antérieur et l’autre, d’un membre postérieur, plutôt que d’une empreinte de patte unique. Alors que l’espèce type Megapezia, Megapezia pineoi a des empreintes de pattes tétradactyles, l’empreinte de membre postérieur de Megapezia longipes est pentadactyle, une caractéristique qui exclut l’attribution à cet ichnogenre. Les pistes partagent plutôt deux caractéristiques avec l’ichnogenre Matthewichnus, à savoir des doigts II et III allongés au membre antérieur, et une empreinte de membre postérieur orientée de façon antérolatérale par rapport à l’empreinte de membre antérieur, ce qui amène à les réaffecter provisoirement à cet ichnogenre. Cf. Matthewichnus longipes demeure une ichnoespèce distincte dans l’attende de la collecte d’éléments supplémentaires, que l’on pourra comparer à d’autres espèces appartenant à cet ichnogenre. Compte tenu de la réaffectation provisoire des pistes de Plainville à Matthewichnus, Megapezia devient monospécifique et n’est plus recensée en Nouvelle-Angleterre. Les pistes constituent la première occurrence connue de Matthewichnus dans cette région.

[Traduit par la redaction]

EN:

The central part of the Central plutonic belt in New Brunswick is underlain by numerous plutons of calc-alkaline, foliated and unfoliated granite that intrude Cambrian to Early Ordovician metasedimentary rocks. U-Pb (zircon) dating demonstrates that granites range in age from Middle Ordovician to Late Devonian, although most are late Silurian to Early Devonian. An age of 467 ± 7 Ma has been obtained on the foliated McKiel Lake Granite, whereas unfoliated intrusions yield ages of 423.2 ± 3.2 Ma (Bogan Brook Granodiorite), 420.7 +1.8/-2.0 Ma (Nashwaak Granite), 419.0 ± 0.5 Ma (Redstone Mountain Granite), 416.1 ± 0.5 Ma (Beadle Mountain Granite), 415.8 ± 0.3 Ma (Juniper Barren Granite), 409.7 ± 0.5 Ma (Lost Lake Granite), and 380.6 ± 0.3 Ma (Burnthill Granite). All plutons exhibit mixed arc-like and within-plate geochemical signatures, although the Redstone Mountain and Burnthill granites are dominantly within-plate type. Trace element data reveal a close overall geochemical similarity between Ordovician and Silurian – Devonian plutons, indicating that all were generated by partial melting of similar crustal sources and/or share a similar petrogenesis. Late Silurian to Early Devonian plutons mainly comprise biotite and/or muscovite-bearing, peraluminous granite and are considered prospective for granophile-element mineralization. All plutons contain Sn well in excess of the granite global average abundance, and several contain average tin values comparable to productive stanniferous granites elsewhere. The Burnthill, Lost Lake, Beadle Mountain and Nashwaak granites are geochemically most evolved and enriched in Sn and W. The Burnthill Granite in particular has experienced late-stage hydrothermal processes that have resulted in local enrichments of these elements.

FR:

La portion centrale de la ceinture plutonique centrale du NouveauBrunswick comporte de nombreux plutons de granites calco-alcalins, foliés et non foliés, qui font intrusion dans des roches métasédimentaires datant du Cambrien à l’Ordovicien précoce. Une datation UPb sur zircon révèle que les granites datent de l’Ordovicien moyen au Dévonien tardif, mais du Silurien tardif au Dévonien précoce pour la plupart. Le granite folié du lac McKiel est âgé de 467 ± 7 Ma, alors que les intrusions non foliées remontent à 423,2 ± 3,2 Ma (granodiorite du ruisseau Bogan), à 420,7 + 1,8/-2,0 Ma (granite de Nashwaak), à 419,0 ± 0,5 Ma (granite du mont Redstone, à 416,1 ± 0,5 Ma (granite du mont Beadle), à 415,8 ± 0,3 Ma (granite de Juniper Barren), à 409,7 ± 0,5 Ma (granite du lac Lost) et à 380,6 ± 0,3 Ma (granite de Burnthill). Tous les plutons présentent des signatures géochimiques en forme d’arc et intraplaques mixtes, bien que les granites du mont Redstone et de Burnthill soient surtout de type intraplaque.Les données sur les éléments traces des plutons de l’Ordovicien et du SilurienDévonien présentent une similitude géochimique globale étroite, ce qui indique qu’ils proviennent tous de la fusion partielle de sources crustales similaires et/ou partagent une pétrogenèse similaire. Les plutons du Silurien tardif au Dévonien précoce sont surtout des granites hyperalumineux à biotite et/ou muscovite et abritent potentiellement des minéralisations d’éléments granophiles. Tous les plutons contiennent des teneurs en Sn très supérieures à l’abondance moyenne générale des granites et plusieurs affichent des valeurs moyennes d’étain comparables à celles des granites stannifères productifs observés ailleurs. Les granites de Burnthill, du lac Lost, du mont Beadle et de Nashwaak sont les plus évolués sur le plan géochimique et les plus riches en Sn et en W. Le granite de Burnthill en particulier a connu des processus hydrothermaux de phase tardive qui ont abouti à des enrichissements locaux de ces éléments.

[Traduit par la redaction]

EN:

The Litchfield pluton is a poorly exposed 7 km² composite alkalic intrusive complex that cuts previously deformed and metamorphosed Silurian turbidites in south-central Maine. The pluton includes a variety of alkaline syenites, including the type locality of “litchfieldite,” a coarse-grained cancrinite-, sodalite-, and lepidomelane-bearing nepheline syenite first recognized over 150 years ago and common in many petrologic collections. A new U-Pb zircon age of 321 ± 2 Ma from the nepheline syenite is interpreted to represent the crystallization age of the plutonic complex. A new biotite ⁴⁰Ar/³⁹Ar age of 239 ± 1 Ma from the syenite is similar to previously published mica ages from the surrounding country rocks and dates the time of regional cooling in the area below ~ 300°C. Whole-rock chemical analyses of rocks of the Litchfield pluton reveal silica-undersaturated alkaline compositions that are consistent with formation in a within-plate tectonic setting. The age and geochemical characteristics of the alkalic igneous rocks near Litchfield are consistent with a model that invokes the generation of a small volume of alkalic magma beneath south-central Maine during a period of Carboniferous transcurrent tectonism in the northern Appalachian orogen.

FR:

Le pluton de Litchfield est un complexe intrusif alcalin composite de sept kilomètres carrés peu affleurant qui recoupe des turbidites siluriennes précédemment déformées et métamorphisées dans le centre-sud du Maine. Le pluton inclut diverses syénites alcalines, notamment la localité type de la « litchfieldite », une syénite néphélinique renfermant de la cancrinite, de la sodalite et de la lépidomélane à grain grossier identifiée pour la première fois il y a plus de 150 ans et répandue dans maintes collections pétrologiques. Une nouvelle datation U-Pb sur zircon de 321 ± 2 Ma de la syénite néphélinique est interprétée comme une représentation de l’âge de la cristallisation du complexe de roches plutoniques. Une nouvelle datation de la syénite par biotite et ⁴⁰Ar/³⁹Ar de 239 ± 1 Ma est similaire aux âges du mica des roches encaissantes voisines publiés auparavant et situe le moment du refroidissement régional dans le secteur au-dessous d’environ 300 °C. Des analyses chimiques sur roche totale des roches du pluton de Litchfield révèlent des compositions alcalines sous-saturées de silice correspondant à une formation dans un milieu tectonique intraplaque. L’âge et les caractéristiques géochimiques des roches ignées alcalines près de Litchfield sont conformes à un modèle évoquant la production d’un volume modeste de magma alcalin sous le centre-sud du Maine durant une période d’activité tectonique de coulissage du Carbonifère dans le nord de l’orogène appalachien.

[Traduit par la redaction]

EN:

The South Nepisiguit River Plutonic Suite consists of various phases of felsic to mafic plutonic rocks of early Devonian age in northern New Brunswick. The felsic portion of this intrusive suite includes a large pluton of homogeneous, peraluminous biotite granite (the Mount Elizabeth Granite), which is flanked on its western side by the alkaline Mount LaTour Granite. New in situ and mineral separate U-Pb Laser Ablation-Inductively Coupled Plasma Mass Spectrometry analyses of monazite and zircon grains from both sides of the suite define a crystallization age of 417.3 ± 0.96 Ma for the Mount Elizabeth Granite and 417.7 ± 4.4 Ma for the Mount LaTour Granite. The new data confirm previous geochronological work and indicate a close temporal relationship between these felsic phases of this plutonic suite.

FR:

Le cortège plutonique de la rivière Nepisiguit Sud consiste en diverses phases de roches plutoniques felsiques à mafiques dont l’origine remonte au début du Dévonien dans le nord-est du Nouveau-Brunswick. La fraction felsique de ce cortège intrusif est composée d’un vaste pluton de granite à biotite homogène et hyperalumineux (le granite du mont Elizabeth), flanqué sur le versant ouest par le granite alcalin du mont Latour. De nouvelles analyses in situ et la géochronologie U-Pb sur minéraux séparés par spectrométrie de masse à plasma à couplage inductif à ablation au laser (LA-ICP-MS) de la monazite et de grains de zircon issus des deux versants du cortège ont établi un âge de cristallisation de 417,3 ± 0,96 Ma pour le granite du mont Elizabeth et de 417,7 ± 4,4 Ma pour le granite du mont Latour. Les nouvelles données viennent confirmer des études géochronologiques antérieures et indiquent une relation temporelle étroite entre les phases felsiques du cortège plutonique.

[Traduit par la redaction]

EN:

Silurian strata of Atlantic Canada and southern Québec locally preserve common fossil crinoids, albeit mostly as disarticulated remains. New crinoids from the Chaleurs Group, West Point Formation (Ludlow to Pridoli?; Upper Silurian) of the Gaspé Peninsula include Iocrinus? maennili (Yeltysheva) (otherwise known from the Katian of Estonia), Bystrowicrinus (col.) depressus sp. nov. and Cyclocyclicus (col.) sp. aff. C. (col.) echinus Donovan. On the basis of both its gross morphology and stratigraphic position, Iocrinus? maennili is unlikely to be an iocrinid disparid, a family that became extinct at the end of the Ordovician. The trivial name has hitherto been erroneously spelled as männili, mannili and mjannili. Most specimens of the common Bystrowicrinus (col.) depressus appear cyclocyclic because the pentastellate lumen occurs in a deeply sunken claustrum that is commonly occluded by sediment; clean specimens are highly distinctive. Cyclocyclicus (col.) sp. aff. C. (col.) echinus is similar to a species known from the Katian of North Wales. Taken together, this assemblage is more reminiscent of Katian strata (Upper Ordovician). This is problematic given the current mapping of the outcrop as West Point Formation (Upper Silurian), suggesting further stratigraphic studies in the area are required.

FR:

Les strates du Silurien au Canada atlantique et dans le sud du Québec renferment à divers endroits des fossiles de crinoïdes communs, bien qu’il s’agisse de vestiges morcelés. Parmi les nouveaux crinoïdes de la formation de West Point du groupe de Chaleurs (du Ludlow au Pridoli?; Silurien supérieur) de la péninsule de Gaspé, on compte Iocrinus? maennili (Yeltysheva) [observé par ailleurs dans l’étage Katien de l’Estonie], Bystrowicrinus (col.) depressus sp. nov. et Cyclocyclicus (col.) sp. aff. C. (col.) echinus Donovan. D’après sa morphologie générale et sa position stratigraphique, il est peu probable qu’Iocrinus? maennili fasse partie de la famille Iocrinidae (ordre Disparida), une famille disparue à la fin de l’Ordovicien. Son nom commun a été jusqu’à présent épelé incorrectement männili, mannili ou mjannili. La plupart des spécimens de Bystrowicrinus (col.) depressus commun ont un aspect cyclocyclique, car le lumen pentaétoilé se trouve dans un claustrum très profond généralement obstrué par des sédiments; les spécimens libres de sédiments ont un aspect très distinctif. Cyclocyclicus (col.) sp. aff. C. (col.) echinus est semblable à une espèce présente dans l’étage Katien du Pays de Galles nordique. Dans son ensemble, cet assemblage fait davantage penser à l’étage Katien (Ordovicien supérieur). C’est un problème, puisque la cartographie actuelle de l’affleurement montre celuici comme faisant partie de la formation de West Point (Silurien supérieur), ce qui laisse supposer que d’autres études stratigraphiques devront être menées dans la région.

[Traduit par la redaction]

EN:

The New Brunswick Museum’s collection of Silurian crinoids from eastern Canada is small, and includes specimens from New Brunswick, Quebec and Nova Scotia. Material considered herein is, with one exception, from New Brunswick. Included are: the cladid Syndetocrinus dartae (Upper Silurian of Quebec); the camerates Scyphocrinites sp. (Pridoli or Lochkovian) and camerate crinoid arms gen. et sp. indet. (Lower Silurian); columnal morphotaxa Floricrinus (col.) sp. (Ludlow or Pridoli) and Lanxocolumnus (col.) sp. cf. L. chaleurensis Donovan and Keighley (probably Llandovery, Telychian); distal dendritic radicular attachments (Ludlow or Pridoli); and disarticulated brachials (Ludlow or Pridoli). The fossil record of crinoids from the Silurian of New Brunswick appears depauperate, but this most likely reflects the poor preservation of the specimens (commonly disarticulated and moldic) and the lack of interest shown by collectors. The only remedy for this problem would be either discovery of a crinoid Lagerstätte, which would be attractive to collectors, or a focused campaign of collecting of disarticulated material from multiple outcrops.

FR:

La collection de crinoïdes siluriens de l’est du Canada du Musée du Nouveau-Brunswick est petite et composée de spécimens du Nouveau-Brunswick, du Québec et de la Nouvelle-Écosse. À une seule exception, les pièces dont il est question ici proviennent du Nouveau-Brunswick. Elles comprennent Syndetocrinus dartae de l’ordre des Cladida (Silurien supérieur du Québec); Scyphocrinites sp. de l’ordre des Camerata (Pridolien ou Lochkovien) et des bras de crinoïdes Camerata, gen. et sp. indet. (Silurien inférieur); morphotaxons de columnales à Floricrinus (col.) sp. (Ludlovien ou Pridolien) et Lanxocolumnus (col.) sp. cf. L. chaleurensis Donovan et Keighley (probablement Llandovérien, Télychien); racines distales de forme dendritique (Ludlovien ou Pridolien); brachiales désarticulées (Ludlovien ou Pridolien). La chronique de fossiles de crinoïdes du Silurien du Nouveau-Brunswick semble défectueuse, ce qui témoigne probablement de la préservation inadéquate des spécimens (généralement désarticulés et moisis) et du manque d’intérêt manifesté par les collectionneurs. La seule chose qui pourrait remédier à ce problème serait la découverte d’un Lagerstätte à crinoïdes, ce qui serait attrayant pour les collectionneurs, ou une campagne ciblée de collecte de matériel désarticulé provenant de multiples affleurements rocheux.

[Traduit par la redaction]

EN:

Characters differentiating the arthropod trackway Bifurculapes from the similar ichnogenera Lithographus and Copeza include the position, arrangement and orientation of the tracks within the series. Of the five species of Bifurculapes originally described, only Bifurculapes laqueatus and Bifurculapes scolopendroideus are recognized herein; the other three ichnospecies are considered to be nomina dubia or junior subjective synonyms of Bifurculapes laqueatus. Two new specimens, recovered from the Early Jurassic East Berlin Formation of the Hartford Basin in Holyoke, Massachusetts, represent only the second unequivocal occurrence of the ichnogenus outside of the Deerfield Basin. Bifurculapes is currently known only from the Early Jurassic.

FR:

Les caractéristiques qui différencient la piste d’arthropode Bifurculapes des ichnogenres Lithographus et Copeza similaires sont la position, la disposition et l’orientation des traces à l’intérieur de la série. Parmi les cinq espèces de Bifurculapes originalement décrites, seules Bifurculapes laqueatus et Bifurculapes scolopendroideus sont ici reconnues. Les trois autres ichnoespèces sont considérées comme nomina dubia ou comme synonymes subjectifs plus récents de Bifurculapes laqueatus. Les deux nouveaux spécimens trouvés dans la formation du Jurassique précoce d’East Berlin dans le bassin de Hartford, à Holyoke, au Massachusetts, représentent seulement la seconde présence sans équivoque de l’ichnogenre à l’extérieur du bassin de Deerfield. À l’heure actuelle, Bifurculapes n’est associé qu’au Jurassique précoce.

[Traduit par la redaction]