Abstracts
Résumé
L’objet de cet article est de montrer empiriquement la supériorité d’une explication des crises financières récentes dans les pays émergents par la combinaison de facteurs endogènes et exogènes aux pays affectés plutôt que par le seul jeu de l’une ou l’autre de ces deux catégories de facteurs. À cet effet, nous bâtissons notre démarche sur des estimations d’un modèle de panel à erreurs composées ainsi que sur des statistiques de test des modèles emboîtés (test de Fisher).
À ce jour, des éléments de preuve de la supériorité de cette approche n’ont pu être apportés que dans le contexte particulier de telle ou telle crise. Notre contribution fournit cette preuve à partir des données portant sur 14 pays émergents et 3 épisodes de récentes crises (mexicaine 1994, asiatique 1997 et russe 1998), couvrant ainsi la plupart des crises financières de ces 10 dernières années.
Abstract
This paper aims at proving empirically the superiority of an explanation for recent financial crises in emerging countries which combines endogenous and exogenous factors rather than focusing only on one of these two kinds of factors. To this end, we built our empirical analysis on estimations of random effects models for panel data and the statistics of Fisher.
To date, elements of a similar explanation were able to be brought only in the particular context of a particular crisis. Our contribution proves this superiority by using data related to 14 emerging countries and 3 recent periods of crises (Mexican 1994, Asian 1997 and Russian 1998), covering thus most of the financial crises which took place during the last decade.