Abstracts
Résumé
Cet article vise à animer le débat sur les suites du retournement du secteur des technologies de l’information et de la communication. Il se focalise sur cinq pays de l’OCDE : les États-Unis, l’Irlande, la Finlande, les Pays-Bas, pour leur position dominante dans ce domaine, et la France comme référence nationale. Chaque pays affiche une spécialisation particulière. Il s’agit de comprendre dans quelle mesure cela peut expliquer la plus ou moins grande résistance de chaque économie au retournement du secteur des technologies de l’information. L’impression générale est que le ralentissement américain est resté modéré, grâce à la combinaison de deux éléments : la résistance des gains de productivité et le dynamisme persistant des dépenses des ménages, compensant une partie de la chute de l’investissement productif. La Finlande, la France, l’Irlande et les Pays-Bas ont été, à première vue, au moins autant affectés que les États-Unis en termes d’infléchissement de la croissance entre 2000 et 2001. Pour autant, la nouvelle économie n’est pas dépassée.
Abstract
Few things have been said about the aftermath of the “new economy” bust. This paper examines the experience of five OECD countries: the United States, Ireland, Finland, the Netherlands because they are leading ICT countries, and France as a national reference. To better understand how each country has been performing since the Internet bubble burst, we first describe the importance of the ICT sector in these countries through a set of variables underlining the role of ICT in each economy. We then describe the timing and the nature of the downturn, focusing primarily on the United States because of its leading role. The ICT sector has been strongly hit and is still restructuring. Nonetheless, its growth potential remains still high.
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