Abstracts
RÉSUMÉ
Cette étude montre, à l’aide des données du Recensement des établissements et de l’emploi à Montréal, que cette ville se conforme d’assez près aux schèmes de localisation que prédit la théorie microéconomique quant à la concentration spatiale de chaque activité et quant à son association spatiale avec l’ensemble des activités, de même qu’avec chacune des autres activités individuellement.
L’analyse a mis en évidence le complexe des activités de bureau, regroupé au centre-ville, qui comprend les services intermédiaires, ainsi que des secteurs qui s’y rattachent à cause de la part prépondérante qu’y occupent les sièges sociaux et bureaux administratifs. Avec certains services banals, plus dispersés, ces secteurs forment le noyau des activités urbaines centrales, qui influence fortement la répartition globale de l’emploi. Par contre, les activités manufacturières et le secteur institutionnel ont leurs schèmes propres, en grande partie indépendants de l’ensemble.
ABSTRACT
This study uses data from a census of establishments and jobs to show that Montreal follows quite closely the location patterns predicted by microeconomic theory concerning the spatial concentration of each activity and its spatial association with all activities taken together, and with each of the other activities individually.
The analysis identifies a CBD office complex, which includes producer services, as well as non-service industries having most of their employment in Montreal at corporate headquarters and in offices. Together with some consumer-oriented common-occurrence services, more widely dispersed, these constitute the core of central urban activities, which has a strong influence on the overall distribution of employment. In contrast, manufacturing activities and health, education and welfare establishments follow their own particular, largely independent, patterns.