FR:
La plupart des travaux concernant l’impact des technologies nouvelles, en particulier l’électronique, sur l’emploi sont trop généraux ou trop techniques. La recherche en cours, dont l’article qui suit ne constitue qu’une étape, se veut une approche à la fois « micro » et « macro-économique ». D’une part, elle analyse l’effet des nouvelles technologies selon les divers segments du processus de production dans des firmes représentatives des différents niveaux de modernisation. D’autre part, elle tient compte de variables générales telles la concurrence, les possibilités des marchés ou les problèmes d’approvisionnement. Les présents résultats, basés sur l’analyse de trois industries des groupes majeurs du textile, des pâtes et papiers et des institutions d’épargne et de crédit sont plutôt pessimistes quant à l’emploi sectoriel; mais ils doivent être complétés par l’étude d’autres groupes industriels, par des études sur les possibilités de nouveaux emplois et par des analyses de cohérence, à l’aide du modèle économétrique CHOIX.
EN:
Many studies on the effects of new technologies on employment, particularly in the field of electronics, are often either too general, too technical, or both. This paper, which is part of a larger research project, attempts to avoid these pit-falls by presenting a "micro" as well as a "macro" analysis. In the first part, it does it by studying new technologies as they become part of the process in different stages of production, in representative firms of different levels of automation. In a second part, it complements the results of the first in taking into account competition, market capacity or other external variables. The preliminary results of the analyses made on the three industries tend to indicate rather pessimistic trends; but they call for more studies in other sectors, on new jobs, and on the problems of coherence, with the econometric model CHOIX.