Résumés
RÉSUMÉ
Le christianisme condamna dès les premiers siècles, surtout après Saint-Augustin, toute forme de divination : l’oniromancie, la bibliomancie ettoutes autres techniques traditionnelles, qui semblaient trop entachées depaganisme. Dans la pratique, toutefois, l’Église fut beaucoup plus tolérante,lorsque ces mêmes pratiques étaient utilisées dans un contexte qu’elleconsidérait sans danger théologique ou pastoral. Le recours à la divinationdevenait ainsi un outil discrétionnaire de contrôle, notamment par rapportà la divination populaire. Par un choix très différent, l’Islam considéra lestechniques divinatoires comme une branche des sciences profanes, qui nemenaçaient en rien la religion et que ses fidèles pouvaient pratiquerlibrement.
ABSTRACT
From the earliest period, and especially after St. Augustine, Christianitycondemned all forms of divination: oniromancy, bibliomancy and the othertraditional techniques which seemed tainted with paganism. Nevertheless,the Church was considerably more tolerant in practice when the sametechniques were used in a context without evident theological risk or dangerto the pastorate. Thus, divination became an instrument of control, to beused at Church’s discretion, especially in relation to popular customs. Islamfollowed a completely different course. It considered divinatory techniquesas a branch of secular science, which did not threaten religion and which thefaithful could freely practice.
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