Relations industrielles
Industrial Relations
Volume 69, numéro 2, printemps 2014
Sommaire (16 articles)
Articles
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From “Canadians First” to “Workers Unite”: Evolving Union Narratives of Migrant Workers
Jason Foster
p. 241–265
RésuméEN :
Federal government policy changes in the early 2000s led to the rapid expansion of Canada’s Temporary Foreign Worker (TFW) Program by increasing the number of eligible occupations. Before the expansion few trade unions in Canada had interaction with TFWs, but with the new rules, and the high profile political debate that ensued, unions were forced to confront the issue of migrant workers directly for the first time. Using narrative analysis, the paper examines media statements from union officials between 2006 to 2012 to track the narratives constructed by unions regarding TFWs. It finds three temporally sequential narrative arcs: 1-prioritizing of Canadian workers’ interests and portrayal of TFWs as employer pawns; 2-TFWs as vulnerable workers needing union advocacy for their employment and human rights; and 3-post-economic crisis conflicted efforts to integrate Canadian and TFW interests. The changing narratives reflect evolving union reaction to the issue of growing use of TFWs, as well as interaction with external political and economic contexts shaping the issue.
The study examines how unions understand challenging new issues. The results suggest union discourses are shaped by the tension between internal pressures and external contexts. They also suggest that leaders’ responsibility to represent members can sometimes clash with unions’ broader values of social justice. Unions build internal value structures that inform their understanding of an issue, but they must also reflect members’ demands and concerns, even if those concerns may not reflect social justice values. The case study reveals the line between “business union” and “social union” philosophy is fluid, contested and context dependent. The paper also links union narratives of TFWs in this contemporary setting to labour’s historical attitude toward immigration and race, finding elements of both continuity and disruption.
FR :
Au début des années 2000, des changements dans la politique du gouvernement fédéral canadien ont conduit à une croissance rapide du Programme des travailleurs étrangers temporaires (TÉT), grâce à une augmentation du nombre de professions éligibles. Auparavant, peu d’organisations syndicales au Canada entretenaient de liens avec les TÉT, mais avec la promulgation de ces nouvelles règles et le débat politique qu’elles ont déclenché, les syndicats se sont vus, pour la première fois, confrontés directement à la question des travailleurs migrants. Recourant à la méthode de l’analyse du discours, cet article étudie les déclarations médiatiques de dirigeants syndicaux du Canada anglais entre les années 2006 et 2012 afin de retracer le discours construit par les syndicats au sujet des TÉT.
Il met en évidence l’existence de trois positions qui se sont développées successivement : 1- priorisation des intérêts des travailleurs canadiens, tout en dépeignant les TÉT comme des pions pour les employeurs; puis, 2- reconnaissance des TÉT comme des travailleurs vulnérables ayant besoin de l’appui des syndicats pour défendre leurs droits en tant que personnes salariées; et enfin, 3- diverses tentatives , parfois conflictuelles, d’intégration des intérêts des travailleurs canadiens et des TÉT au lendemain de la récente crise économique. Ces changements dans le discours syndical reflètent tant l’évolution de la réaction syndicale au phénomène du recours croissant aux TÉT par les employeurs que l’interaction avec l’environnement externe, tant politique qu’économique, qui lui donne forme.
L’étude examine de quelle façon les syndicats canadiens appréhendent les nouveaux enjeux auxquels ils ont à faire face. Les résultats suggèrent que le discours syndical s’avère influencé tant par les pressions venant de l’interne que par les contextes externes. Ils suggèrent également que la responsabilité des dirigeants de représenter leurs membres peut parfois entrer en conflit avec des valeurs plus larges de justice sociale. Les syndicats se dotent des structures de valeurs internes qui les aident à interpréter les enjeux, mais ils se doivent aussi de refléter les préoccupations et les demandes de leurs membres, cela même si ces dernières s’éloignent des valeurs de justice sociale. Cette étude de cas révèle que la ligne entre « les syndicalismes d’affaires » et le « syndicalisme social » demeure fluide, discutable et qu’elle dépend du contexte. Cet article fait, également, ressortir le lien entre le discours syndical contemporain sur les TÉT et l’attitude historique du syndicalisme envers l’immigration et la question raciale, avec des éléments qui pointent vers la continuité et d’autres vers la rupture.
ES :
Los cambios en la política del gobierno federal canadiense acontecidos a comienzos de los años 2000 han conducido a un rápido crecimiento del Programa de trabajadores extranjeros temporarios (TET) gracias a un aumento del nombre de ocupaciones elegibles. Antes de dicha expansión, pocas organizaciones sindicales en Canadá establecían lazos con los TET, pero con la promulgación de esas nuevas reglas y el debate político de gran notoriedad que estas provocaron, los sindicatos se vieron obligados, por la primera vez, a enfrentar directamente la cuestión de los trabajadores migrantes. Utilizando el método del análisis del discurso, este artículo estudia las declaraciones de los dirigentes sindicales en los medios de comunicación durante el periodo 2006—2012, con el fin de reconstituir el discurso construido por los sindicatos con respecto a los TET.
El estudio pone en evidencia la existencia de tres posiciones que se han desarrollado sucesivamente : 1- priorización de los intereses de los trabajadores canadienses, al mismo tiempo que los TET eran presentados como peones de los empleadores; 2- reconocimiento de los TET como trabajadores vulnerables que necesitan del apoyo de los sindicatos para defender sus derechos laborales y humanos; y por último, 3- bajo el impacto de la crisis económica, ciertos esfuerzos conflictivos por integrar los intereses de los trabajadores canadienses y intereses de los TED. Esos cambios en el discurso sindical reflejan la evolución de la reacción sindical al fenómeno del recurso creciente a los TET de parte de los empleadores y así mismo, la interacción con el entorno externo, tanto político que económico, que modulan esta cuestión.
El estudio examina la manera cómo los sindicatos comprenden los nuevos desafíos a enfrentar. Los resultados sugieren que el discurso sindical está influenciado tanto por las presiones provenientes del interior como por los contextos externos. Esto sugiere igualmente que la responsabilidad de los dirigentes de representar sus miembros puede a veces entrar en conflicto con los valores más amplios de justicia social. Los sindicatos se dotan de estructuras de valores internos que los ayudan a interpretar los desafíos, pero ellos deben también reflejar las preocupaciones y las demandas de sus miembros, y esto, incluso si dichas demandas se alejan de los valores de justicia social. Este estudio de caso revela que la línea entre las filosofías de “los sindicalismos industriales” y del “sindicalismo social” sigue siendo fluida, discutible y dependiente del contexto. Este artículo establece igualmente los vínculos entre el discurso sindical contemporáneo sobre los TET y la actitud histórica del sindicalismo respecto a la inmigración y la cuestión racial, haciendo resaltar ciertos elementos de continuidad pero también de ruptura.
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La négociation d’une entente collective en marge du Code du travail : le cas d’un collège privé
Mélanie Gagnon et Catherine Le Capitaine
p. 266–289
RésuméFR :
Cet article, qui prend appui sur une étude de cas menée dans un collège secondaire privé du Québec, s’intéresse à la représentation non syndicale en se penchant sur le processus de négociation d’une entente en marge du régime général. La présente contribution a pour objet de comprendre les motifs pour lesquels un groupe de travailleurs, de concert avec l’employeur, emprunte cette avenue ayant pour dessein la signature d’une entente de travail. Ce cas de représentation non syndicale, étudié à partir d’une diversité de sources de données, met en évidence que le mode de représentation initié par l’employeur s’inscrit dans la thèse de l’évitement syndical.
Ainsi, la reconnaissance d’un regroupement d’enseignants et la négociation volontaire de la part de l’employeur sont directement liées au désir d’éviter la syndicalisation. Du côté des enseignants, le choix de demeurer dans un regroupement non reconnu repose essentiellement sur la qualité des relations avec la direction et sur le désir d’avoir un mode de représentation exempt de conflits. Les enseignants sont, dans une large proportion, satisfaits des termes de l’entente de travail, d’autant plus qu’ils bénéficient de plusieurs avantages négociés par le personnel enseignant syndiqué du Québec. Il ressort des résultats que le regroupement n’est pas sous le joug de l’idéologie managériale, mais son pouvoir d’influencer les décisions est plutôt lacunaire. Cette entente, qui ne repose que sur le contexte particulier, la confiance mutuelle et la crainte de syndicalisation, comporte des limites importantes en termes d’application.
EN :
This article, which is based on a case study conducted in a private school in Quebec, examines non-union representation by looking at the process of negotiating an agreement that is at the margin of the usual system. It aims to understand the reasons why a group of workers, together with their employer, follows this particular route in signing a labour agreement. The case of non-union representation, studied from a variety of data sources, shows that the mode of representation initiated by the employer forms part of the union avoidance thesis.
Thus, the recognition of a group of teachers and the voluntary negotiation on the part of the employer are directly related to the desire to avoid unionization. From the teachers’ perspective, the choice to remain as a non-recognized group is based primarily on the quality of the relationship with management and the desire to have a mode of representation that is free from conflict. Teachers are, to a large extent, satisfied with the terms of the labour agreement, particularly as they receive a number of benefits that have been negotiated for the unionized teachers. The results show that these teachers are not under the yoke of managerial ideology, but their power to influence decisions is somewhat limited. The agreement is based solely on a particular context, on trust and fear of reprisals, and hence has important limitations in terms of its application.
ES :
Este artículo, que se apoya en un estudio de caso llevado a cabo en un colegio secundario privado del Quebec, se interesa a la representación no sindical focalizándose sobre el proceso de negociación de un convenio al margen del régimen general. La presente contribución tiene por objeto de comprender los motivos por los cuales un grupo de trabajadores, de consuno con el empleador, se aventura en este camino con miras a obtener una convención laboral. Este caso de representación no sindical, estudiado con de una diversidad de fuentes de datos, pone en evidencia que el modo de representación iniciado por el empleador se inscribe en la tesis de la evitación sindical.
Así, el reconocimiento de un reagrupamiento de profesores y de la negociación voluntaria de parte del empleador está directamente vinculado al deseo de evitar la sindicalización. De parte de los profesores, la decisión de continuar en un reagrupamiento no reconocido se basa esencialmente en la calidad de las relaciones con la dirección y en el deseo de tener un modo de representación exento de conflictos. Los profesores son, en su mayoría, satisfechos de los términos de la convención laboral, y más aún, puesto que benefician de varias ventajas negociadas por el personal sindicalizado del magisterio del Quebec. Los resultados muestran que el reagrupamiento no está bajo el yugo de la ideología patronal, pero su poder de influencia sobre las decisiones es más bien incompleto. Esta convención, que se funda solamente en el contexto particular, la confianza mutua y el temor de represalias, comporta límites importantes en términos de aplicación.
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Licensing Requirements and Occupational Mobility Among Highly Skilled New Immigrants in Canada
Rupa Banerjee et Mai Phan
p. 290–315
RésuméEN :
The present study compares the occupational trajectories of highly skilled immigrants in regulated occupations to those outside of the regulated occupations, from their pre-migration occupation, to their first job in Canada, and to subsequent jobs. Licensing requirements are likely to affect new immigrants’ occupational trajectories since they have a direct effect on how employers assess qualifications. This study utilizes growth curve modeling (GCM) and a unique dataset that contains detailed information on new immigrants’ experiences in Canada: the Longitudinal Survey of Immigrants to Canada (LSIC).
Our findings indicate that immigrants working in regulated occupations prior to migration who are unable to find jobs in regulated occupations in Canada face a significantly greater drop in occupational status when they first arrive than those working in unregulated professions in their home country. Furthermore, their occupational progression over time is not faster than that of their counterparts from unregulated professions. Those who worked in unregulated fields prior to migration but found jobs in regulated fields in Canada experience an improvement in their occupational status after migration. Lastly, for those who worked in regulated professions in their home country and were able to find jobs within regulated fields in Canada, initial occupational status scores are similar to their scores in their country of origin, and there is little change in occupational status with time in Canada.
The results of this study highlight the importance of ensuring that the licensing process is made easier to navigate for new immigrants. Our findings clearly indicate that immigrants who are able to successfully enter a regulated profession soon after migration fare much better in terms of occupational status than those who are unable to become licensed.
FR :
La présente étude compare les trajectoires professionnelles d’immigrants hautement qualifiés dans les professions règlementées par rapport à celles non règlementées, depuis leur occupation pré-migration, puis leur premier emploi au Canada et, enfin, les emplois détenus par la suite. Les exigences en matière de reconnaissance des qualifications professionnelles dans les professions réglementées sont susceptibles d’influer sur les trajectoires professionnelles des nouveaux immigrants du fait qu’elles ont des effets sur la manière dont les employeurs évaluent leurs qualifications. Cette étude utilise un modèle de courbe de croissance (MCC) ainsi que les données d’une enquête unique qui contient de l’information détaillée sur les expériences des nouveaux immigrants au Canada : L’Enquête longitudinale auprès des immigrants du Canada (ELIC).
Nos résultats montrent que les immigrants qui travaillaient dans des professions réglementées avant leur migration au Canada et qui sont incapables de trouver de l’emploi dans ces professions au Canada, accusent une plus grande perte de statut professionnel à leur arrivée que ceux qui travaillaient dans des professions non réglementées dans leur pays d’origine. De plus, leur progression professionnelle avec le temps n’est pas plus rapide que celle de leurs homologues dans des professions non réglementées. Ceux qui travaillaient dans des professions non réglementées avant leur arrivée, mais qui ont trouvé de l’emploi dans des professions réglementées au Canada, ont connu une amélioration de leur statut professionnel d’après-migration. Enfin, pour ceux qui travaillaient dans une profession réglementées dans leur pays d’origine et qui ont été en mesure de trouver de l’emploi dans une profession réglementée au Canada, leur position professionnelle initiale au Canada est restée semblable à celle qu’ils détenaient dans leur pays d’origine et l’on observe peu ou pas de changement dans leur statut professionnel avec le temps.
Ces résultats mettent en lumière l’importance de s’assurer que le processus de reconnaissance des titres professionnels soit facilité pour les nouveaux immigrants. Ils montrent clairement que les immigrants qui peuvent accéder à une profession réglementée dès leur arrivée s’en tirent beaucoup mieux en termes de statut professionnel que ceux qui n’auront pas réussi à se faire reconnaître leurs qualifications.
ES :
Este estudio compara las trayectorias ocupacionales de inmigrantes altamente calificados en las profesiones reglamentadas con respecto a aquellas no reglamentadas, a partir de su ocupación previa a la migración, pasando por su primer empleo en Canadá y hasta los empleos ocupados ulteriormente. Las exigencias en materia de reconocimiento de calificaciones profesionales en las profesiones reglamentadas son susceptibles de influenciar las trayectorias profesionales de los nuevos inmigrantes puesto que esas tienen efectos sobre la manera cómo los empleadores evalúan sus calificaciones. Este estudio utiliza un modelo de curva de crecimiento (MCC) y los datos de una encuesta única que contiene la información detallada de las experiencias de nuevos inmigrantes en Canadá: la Encuesta longitudinal sobre los inmigrantes de Canadá (ELIC).
Nuestros resultados muestran que los inmigrantes que antes de su migración al Canadá trabajaban en las profesiones reglamentadas y que son incapaces de encontrar un empleo en esas profesiones en Canadá, se ven confrontados a una pérdida más importante de estatuto profesional a su llegada à Canadá comparativamente a los inmigrantes que trabajaban en profesiones no reglamentadas en su país de origen. Además, su progresión profesional conforme avanza el tiempo no es más rápida que la de sus homólogos en las profesiones no reglamentadas. Los inmigrantes que trabajaban en las profesiones no reglamentadas antes de su llegada, pero que han encontrado un empleo en una profesión reglamentada en Canadá, han experimentado una mejora de estatuto profesional después de la migración. Finalmente, por los inmigrantes que trabajaban en una profesión reglamentada en su país de origen y que han logrado obtener un empleo en una profesión reglamentada en Canadá, su posición profesional inicial en Canadá se ha mantenido similar a aquella que tenían en sus países de origen, y se observa casi ningún cambio en a su estatuto profesional a medida que avanza el tiempo.
Estos resultados hacen resaltar la importancia de asegurarse que le proceso de reconocimiento de títulos profesionales sean facilitado para los nuevos inmigrantes. Se muestra claramente que los inmigrantes que pueden acceder a una profesión reglamentada poco después de su migración, van mucho mejor en términos de estatuto profesional que aquellos que no han logrado hacer reconocer sus calificaciones.
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Réseaux sociaux au travail, confiance interpersonnelle et comportement de partage des connaissances
Nizar Mansour, Chiraz Saidani, Malek Saihi et Samia Laaroussi
p. 316–343
RésuméFR :
Dans cet article, nous tentons de démontrer que la confiance interpersonnelle joue un rôle de médiation entre les réseaux sociaux et le comportement de partage des connaissances dans les entreprises tunisiennes de haute technologie. Même si l’impact direct des réseaux sociaux sur le partage des connaissances a été traité par les recherches antérieures, nous pensons qu’une telle relation gagnerait à intégrer le rôle de la confiance interpersonnelle comme mécanisme intermédiaire. En conformité avec McAllister (1995), nous nous proposons d’étudier deux formes de confiance interpersonnelle : la confiance cognitive (basée sur les compétences) et la confiance affective (basée sur les échanges socio-émotionnels). Un modèle structurel a permis de tester les hypothèses de recherche. Les résultats de l’enquête soutiennent partiellement nos conjectures théoriques. Ils montrent que seule la qualité des interactions dans un réseau social influence positivement et significativement les deux formes de confiance. Sur un autre plan, seule la confiance affective aurait une influence sur le comportement de partage des connaissances. Enfin, les résultats stipulent que la confiance affective médiatise l’effet de la qualité d’interaction sur le comportement de partage des connaissances. Une discussion est engagée sur la base de ces résultats et les implications de la recherche, sur le plan théorique et managérial, sont présentées.
EN :
This research aims to demonstrate that interpersonal trust plays a mediating role between social networks at work and the knowledge sharing behaviour in Tunisian High Technology firms. Although the direct link between social networks and knowledge sharing has been reported in the extant research, we believe that such a relationship would benefit from the integration of the role of interpersonal trust as an intermediary mechanism. In line with McAllister (1995), we study two forms of interpersonal trust: cognitive trust (based on skills) and affective trust (based on socio-emotional exchanges). A structural model is used to test the research hypotheses. The survey results partially support our theoretical assumptions. They show that only the quality of interactions in a social network influences positively and significantly both forms of trust. On another level, only the affective trust influences the knowledge sharing behaviour. Finally, the results suggest that affective trust mediates the relationship between the quality of interaction and knowledge sharing behaviour. A discussion is initiated on the basis of these results and implications, both theoretical and managerial, are presented.
ES :
En este artículo, se intenta demostrar que la confianza interpersonal juega n rol de mediación entre las redes sociales y la costumbre de compartir los conocimientos en las empresas tunecinas de alta tecnología. A pesar que el impacto directo de las redes sociales sobre el hecho de compartir los conocimientos ha sido tratado en investigaciones precedentes, pensamos que dicha relación ganaría a integrar el rol de la confianza interpersonal como mecanismo intermediario. En conformidad con McAllister (1995), proponemos estudiar dos formas de confianza interpersonal: la confianza cognitiva (basada en las competencias) y la confianza afectiva (basada en los intercambios socio-emocionales). Un modelo estructural ha permitido evaluar las hipótesis de investigación. Los resultados de la encuesta sostienen parcialmente nuestras conjeturas teóricas. Se muestra que sólo la calidad de interacciones en una red social influencia positivamente y significativamente las dos formas de confianza. En otro plano, solamente la confianza afectiva tendría una influencia sobre el hecho de compartir los conocimientos. Al final, los resultados estipulan que la confianza afectiva actúa como mediador del efecto de la calidad de interacción sobre el [comportamiento] hecho de compartir los conocimientos. La discusión suscitada por estos resultados y sus implicaciones para la investigación, sobre el plano teórico y el de la gestión, son presentadas.
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The Transformation of Employment Regulation in Greece: Towards a Dysfunctional Liberal Market Economy?
Andreas Kornelakis et Horen Voskeritsian
p. 344–365
RésuméEN :
Since the eruption of the European sovereign debt crisis, the bailout conditions imposed on Greece have gradually shifted their emphasis from ‘‘tidying up” public finances towards ‘‘improving the competitiveness” of the economy. In the process, collective bargaining has been targeted as one of the priority areas for reform, which resulted in a gradual dismantling of the system. The main aim of this article is to analyse the changes in the institutional framework of employment regulation, using insights from the varieties of capitalism literature. It is argued that the on-going injection of liberal market elements into the Greek employment system is likely to transform Greece into a dysfunctional Liberal Market Economy.
The changes in the collective regulation of employment ignore the specificities and idiosyncrasies of the Mediterranean model of capitalism and, thus, are likely to leave the country with the ‘‘worst of both worlds”: suboptimal economic performance and diluted social cohesion. The article is structured as follows. First, the debate on varieties of capitalism is considered in light of the Global Crisis. Second, the basic features of the Greek employment relations’ model are discussed. Third, the transformation of employment regulation after the bailout is examined. Fourth, the evolution towards a dysfunctional Liberal Market Economy is analysed. The final section concludes.
FR :
Depuis l’avènement de la crise de la dette européenne, les conditions de sauvetage financier imposées à la Grèce ont graduellement déplacé leur cible d’un « resserrement » des finances publiques à l’ « amélioration de la capacité concurrentielle » de l’économie. Au cours de ce processus, la négociation collective a été ciblée comme domaine de réforme prioritaire, avec pour résultat un démantèlement graduel du système. L’objet principal de cet article est d’analyser les changements survenus dans le cadre institutionnel de la régulation de l’emploi, à partir des éclairages nous provenant de la littérature sur les types de capitalisme. On y argumente que l’injection d’éléments du libre marché dans le système d’emploi de la Grèce s’avère susceptible de transformer le pays en une économie de libre marché dysfonctionnelle.
Les changements apportés dans la régulation collective de l’emploi ne tiennent pas compte des spécificités et des particularités du modèle méditerranéen de capitalisme et, ce faisant, risquent de laisser le pays avec le « pire des deux mondes » : une performance économique sous-optimale et une cohésion sociale diluée. L’article est structuré de la façon suivante. D’abord, le débat sur les types de capitalisme est considéré à la lumière de la crise globale. Ensuite, les caractéristiques principales du modèle de relation d’emploi grec sont discutées. Puis, la transformation de la régulation de l’emploi dans la foulée du sauvetage financier est examinée. Enfin, l’évolution vers une économie de libre marché dysfonctionnelle est analysée. La dernière section présente notre conclusion.
ES :
Con la explosión de la crisis de la deuda europea, las condiciones de rescate financiero impuestas a la Grecia han desplazado su mira gradualmente de un “ordenamiento” de las finanzas públicas hacia la “mejora de la competitividad” de la economía. En el curso de este proceso, la negociación colectiva ha estado en la mira como campo de reforma prioritaria, teniendo como resultado un desmantelamiento gradual del sistema. El objeto principal de este artículo es de analizar los cambios sobrevenidos en el cuadro institucional de la regulación del empleo, a partir de esclarecimientos provenientes de la literatura sobre los tipos de capitalismo. Se argumenta que la inyección de elementos de libre mercado en el sistema de empleo de la Grecia puede probablemente transformar el país en una economía de libre mercado disfuncional.
Los cambios acontecidos en la regulación colectiva del empleo no tienen cuenta de las especificidades ni de las particularidades del modelo mediterráneo de capitalismo y, haciendo esto, se arriesga de dejar el país con lo “peor de dos mundos”: un rendimiento económico subóptimo y una cohesión social diluida. El artículo está estructurado de la manera siguiente. Primero, el debate sobre los tipos de capitalismo es considerado desde la perspectiva de la crisis global. Segundo, las características principales del modelo de relación de empleo greco son discutidas. Tercero, se examinada la transformación de la regulación del empleo tras el rescate financiero. Cuarto, la evolución hacia una economía de libre mercado disfuncional es analizada, antes de presentar nuestra conclusión.
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Les effets possibles de la formation sur la productivité : l’apport de données longitudinales
Amélie Bernier
p. 366–387
RésuméFR :
Cet article analyse les effets possibles des dépenses de formation formelle sur la productivité des entreprises canadiennes. Si certains travaux mesurent l’intensité de la formation en entreprise à partir de données longitudinales, les résultats obtenus demeurent partagés. Les différences observées dans les résultats antérieurs peuvent être expliquées notamment par les données disponibles, le type de formation, la mesure de formation et les biais techniques influençant cette relation. Cette recherche s’appuie essentiellement sur la théorie du capital humain.
Notre étude s’appuie sur les données de l’Enquête sur les milieux de travail et les employés (EMTE) de Statistique Canada de 1999 à 2005, auprès d’un échantillon de 1621 emplacements où, nous modélisons la relation entre la formation et la productivité à l’aide d’une fonction de production Cobb-Douglas, en intégrant les investissements en capital physique et une variable technologique. Ceci nous permet de montrer que les dépenses de formation contribuent à accroître la performance des établissements, via la productivité, de façon progressive dans le temps. Ces dépenses effectuées au cours d’une année donnée influent significativement sur la productivité jusqu’à trois années plus tard, là où elles atteignent leur maximum d’effet, pour se stabiliser par la suite. Toutefois, ces résultats permettent de soulever un paradoxe : celui de la rentabilité observée des dépenses de formation d’un côté, mais, de l’autre, l’hésitation du monde des affaires à investir en cette matière pour leurs propres employés. Nos résultats suggérent également que les investissements en formation au sein des entreprises devraient être considérés davantage comme un atout, plutôt qu’une simple obligation financière à l’appui d’une stratégie globale de développement des compétences au sein des entreprises.
EN :
In this paper, we examine the possible effects of formal training on the productivity of Canadian firms. Although several studies have attempted to analyse the impact of training on specific business performance indicators using representative data at the organizational level, findings are not always conclusive or conducive to establishing clear relationships between training and productivity. This article considers the shortcomings of current studies and sets out the advantages of longitudinal data in measuring possible effects beyond the year in which investments are made. Discrepant results among these existing studies can be explained by the type of data available, the type of training, and technical bias influencing this relationship. Our research is mainly based on the human capital theory.
From an empirical stand point, we use data gathered from the employers’ questionnaire in the Workplace and Employee Survey (WES) from 1999 to 2005. We work with a sample of 1,621 firms to estimate our models and determine the impact of training on the productivity of Canadian firms. Our results show positive and significant effects on productivity up to three years after initial investments in formal training are made, hence suggesting that investments should be modelled as a dynamic process. Furthermore, investments in training should be considered more as an asset than a financial obligation.
ES :
Este artículo analiza los efectos posibles de los gastos de formación formal sobre la productividad de las empresas canadienses. Si ciertos trabajos miden la intensidad de la formación en empresa a partir de datos longitudinales, los resultados obtenidos continúan siendo discutibles. Las diferencias observadas en los resultados anteriores pueden ser explicadas especialmente por los datos disponibles, el tipo de formación, la medida de la formación y las desviaciones técnicas que influencian esta relación. Esta investigación se apoya esencialmente en la teoría del capital humano.
Nuestro estudio se basa en los datos de la Encuesta sobre los lugares de trabajo y los empleados (ELTE) de Estadística Canadá de 1999 a 2005, con una muestra de 1621 establecimientos donde nosotros modelamos la relación entre la formación y la productividad utilizando una función de producción Cobb-Douglas, que integra las inversiones en capital físico y una variable tecnológica. Es esto que nos permite mostrar que los gastos d formación contribuyen a acrecentar la rentabilidad de los establecimientos, mediante la productividad, y de manera progresiva en el tiempo. Estos gastos efectuados a lo largo de un primer año influencian significativamente la productividad hasta tres años más tarde [el efecto se prolonga hasta tres años después], momento en que el efecto llega a su máximo para enseguida estabilizarse. Sin embargo, estos resultados permiten de resaltar un hecho paradoxal: de un lado, el de la rentabilidad observada de los gastos de formación, pero de otro, la indecisión del mundo empresarial a invertir en esta materia por sus propios empleados. Nos resultados proponen también que las inversiones en formación dentro de la empresas deberían ser consideradas mas bien como una ventaja que como una simple obligación financiera al apoyo de una estrategia global de desarrollo de competencias al interior de las empresas.
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Collective Regulation and Working Women in New Zealand and Fiji
Jane Parker et James Arrowsmith
p. 388–416
RésuméEN :
In many nations, women’s labour market presence is significant though it tends to lag that of men on most indices, including pay and seniority. The ramifications of such are huge for women’s experience of employment, their circumstances in other spheres, and thus societal progress. Employment relations (ER) regulation seeks to structure equitable access to and progress within the labour market. However, despite on-going, work-related gender inequities, there is a relative dearth of cross-national (particularly South Pacific), gender-focused analyses. This constrains the development of theory and policy geared towards gender equality in the labour market.
This paper thus compares how recent collective ER regulatory initiatives have been applied in New Zealand (NZ) and Fiji, amid shared and unique national and international conditions. Martin and Bamber’s (2004, 2005) ER system model frames an analysis of qualitative survey responses and documentary evidence to more particularly assess the meaning of ER regulation for working women. It emerges that the achievement of gender equality via regulatory instruments has proven elusive, particularly in Fiji. A withering of formal employment regulation and its decentralisation in NZ; weakly implemented regulation in Fiji’s politically tumultuous setting; and the space left by a shift away from collective bargaining in both contexts has not been replaced by social dialogue, fundamental social rights, and in Fiji, regulatory enforcement. This has contributed to deteriorating circumstances for some working women in NZ and comparatively more in Fiji. However, informants showed a preference for certain regulatory measures for improving working women’s situation, concurring that stronger formal regulation of ER, tripartism and effective enforcement are needed in both nations, and that particular issues for working women require tailored responses.
The paper discusses how ER regulatory measures might be theorised in terms of improving working women’s context-bound circumstances in Fiji and NZ, and with regard to the infusion of gender-related and socio-cultural values in wider economic and political approaches. It also examines how regulatory initiatives might operate and impact in a more gender-sensitive way by being re-couched in ‘win-win’, inter-connected terms for different ER stakeholders. For Fiji, much hope also rests on its return to democratic rule, and for both countries, on strengthened union activity.
FR :
Dans plusieurs pays, la présence des femmes sur le marché du travail est significative, bien qu’elle accuse du retard sur celle des hommes au niveau de plusieurs indicateurs, notamment les salaires et l’ancienneté. Les répercussions de cette situation sont immenses sur l’expérience d’emploi des femmes, leur conditions dans d’autres sphères d’activités et, par conséquent, sur le progrès social. La régulation des relations d’emploi (RE) cherche, entre autres choses, à développer des structures pouvant générer plus d’équité dans l’accès et la progression sur le marché du travail. Toutefois, malgré la persistance d’écarts discriminatoires reliés au travail, il y a un manque relatif d’analyses nationales comparatives du genre (particulièrement dans le Pacifique sud). Ce fait freine le développement de théories et de politiques favorisant l’égalité des chances sur le marché du travail.
Aussi, cet article compare comment des initiatives récentes en matière de régulation collective des RE ont été appliquées en Nouvelle-Zélande (NZ) et aux Fidji, où l’on retrouve des conditions nationales et internationales uniques et partagées. Le modèle de système de RE proposé par Martin et Bamber (2004, 2005) constitue un cadre d’analyse de réponses issues d’enquêtes qualitatives et de preuves documentaires permettant d’évaluer, plus particulièrement, la signification de la régulation des RE pour les femmes en emploi. Il en ressort que la réalisation de l’égalité des chances via des instruments de régulation s’avère difficile à cerner, particulièrement aux Fidji. L’effritement de la régulation formelle de l’emploi et sa décentralisation en NZ, la mise en oeuvre plutôt timide de la régulation dans le contexte politique tumultueux des Fidji, et le vide crée par l’érosion de la négociation collective dans les deux environnements n’ont pas été remplacés par un nouveau dialogue social, un renforcement des droits sociaux fondamentaux et, en ce qui concerne les Fidji, un renforcement de la régulation. Cela a contribué à une détérioration de la situation des femmes sur le marché du travail en NZ et, de manière plus accentuée, aux Fidji. Par contre, certains informateurs affichent une préférence pour certaines mesures de régulation pouvant améliorer la situation des femmes sur le marché du travail, renforçant l’idée qu’une régulation formelle plus forte des RE, le tripartisme ainsi qu’une réelle mise en oeuvre de la règlementation sont nécessaires dans les deux pays et que certaines problèmes plus spécifiques aux femmes en emploi nécessitent des réponses sur mesure.
Cet article discute de la manière dont des mesures de régulation des RE peuvent être théorisées pour améliorer la prise en compte de conditions contextuelles communes aux femmes sur le marché du travail aux Fidji et en NZ, et pour développer des approches politiques et économiques plus larges faisant place aux valeurs socio-culturelles et à celles reliées au genre. Il examine également comment certaines initiatives en matière de régulation des RE peuvent être reformulées dans des termes « gagnant-gagnant » pour les différentes parties prenantes des RE, en faisant plus de place à la dimension du genre. Pour les Fidji, on fonde beaucoup d’espoir sur un retour à la démocratie et, pour les deux pays, sur le renforcement de l’activité des syndicats.
ES :
En muchas naciones, la presencia de las mujeres en el mercado laboral es significativa aunque esta tienda a ser inferior de aquella de los hombres por la mayoría de indicadores, incluyendo el salario y la ancianidad. Las implicaciones de esta situación son enormes para la experiencia de empleo de las mujeres, su situación en otras esferas y, por ende, en su progreso social. La regulación de las relaciones de empleo (RE) parece estructurar un acceso equitativo al mercado laboral y ofrecer la posibilidad de progresar dentro de el. Sin embargo, a pesar de las desigualdades de género presentes en el medio laboral, hay una relativa escasez de análisis de nivel nacional (particularmente en los países del Pacifico Sur) qui focalicen los aspectos de género. Esto restringe el desarrollo de teorías y de política encaminadas hacia la igualdad de género en el mercado laboral.
Este artículo compara cómo las iniciativas recientes de regulación colectiva de relaciones de empleo han sido aplicadas en Nueva Zelandia (NZ) y en Fiji, en condiciones nacionales e internacionales únicas y compartidas. El modelo de sistema de ER de Martin y Bamber (2004, 2005) ofrece un marco de análisis de las respuestas a una encuesta cualitativa y permite una prueba documentaria para evaluar de manera más específica el significado de la regulación de las RE de las mujeres trabajadoras. Se hace evidente que lograr la igualdad de género mediante instrumentos reguladores se revela impreciso, sobre todo en Fiji. Un debilitamiento de la regulación formal del empleo y su descentralización en NZ; regulación insuficientemente implementada en el ajuste político tumultuoso de Fiji; y el espacio dejado por un desplazamiento de la convención colectiva en ambos contextos no ha sido remplazado por un dialogo social, ni por derechos sociales fundamentales, y en Fiji, ni por el reforzamiento de la regulación. Esto ha contribuido a deteriorar las condiciones de muchas trabajadoras en NZ y aún más en Fiji. Sin embargo, nuestros informantes muestran una preferencia por ciertas medidas regulatorias para mejorar la situación de las trabajadoras, lo nos permite de constar que la regulación formal más fuerte de la relaciones de empleo, el tripartismo y el refuerzo efectivo son necesarios en ambas naciones, y que las cuestiones particulares de las mujeres trabajadores requieren respuestas especificas.
Este artículo discute cómo las medidas de regulación de las relaciones de empleo pueden ser teorizadas en términos de mejoramiento de la situación de las mujeres trabajadoras focalizando el contexto específico en Fiji y NZ, y teniendo en cuenta la infusión de valores socioculturales y los valores de género en los enfoques políticos y económicos más amplios. Se examina también cómo las iniciativas reguladoras pueden operar y tener un impacto de manera mas sensible a las cuestiones de género para ser reformulado en términos “ganador—ganador”, y de manera interconectada con los diferentes protagonistas de la relaciones de empleo. En Fiji, la esperanza reside en su regreso a las reglas democráticas, y por ambos países, en el refuerzo de la actividad sindical.
Forum : invitation aux débats / Debates
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Éditorial / Editorial
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From Theory and Research to Policy and Practice in Work and Employment—and Beyond? / De la théorie et de la recherche à la politique et à la pratique dans le travail et l’emploi — et au-delà?
Book reviews : Debate on a book / Débat autour d’un ouvrage
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Labour Rights and Union Strategies / Constitutional Labour Rights in Canada: Farm Workers and the Fraser Case, By Fay Faraday, Judy Fudge and Eric Tucker (2012), Toronto: Irwin Law, 322 pages. ISBN: 9781552212912.
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A Critical Review / Constitutional Labour Rights in Canada: Farm Workers and the Fraser Case, By Fay Faraday, Judy Fudge and Eric Tucker (2012), Toronto: Irwin Law, 322 pages. ISBN: 9781552212912.
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Precarious, Peripheral and Unfree Workers / Constitutional Labour Rights in Canada: Farm Workers and the Fraser Case, By Fay Faraday, Judy Fudge and Eric Tucker (2012), Toronto: Irwin Law, 322 pages. ISBN: 9781552212912.
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A Response / Constitutional Labour Rights in Canada: Farm Workers and the Fraser Case, By Fay Faraday, Judy Fudge and Eric Tucker (2012), Toronto: Irwin Law, 322 pages. ISBN: 9781552212912.
Recensions / Book Reviews
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Le Surprésentéisme. Travailler malgré la maladie, Par Denis Monneuse, Bruxelles : Éditions de Boeck, 2013, 120 pages. ISBN : 978-2-8041-8060-7
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Les Salariés de l’incertitude. Solidarité, reconnaissance et équilibre de vie au travail, Uhalde, Marc (dir.), Toulouse : Octarès, 2013, 206 pages. ISBN : 978-2-36630-011-6
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Créer et partager la prospérité. Sortir l’économie canadienne de l’impasse, Par Diane Bellemare, Québec : Presses de l’Université du Québec, 2013, 288 pages. ISBN : 978-2-7605-3798-9