Résumés
Abstract
This paper deals with the workplace implications resulting from the incidence of AIDS for employers, AIDS victims, and coworkers of AIDS virus sufferers in North America. It discusses myths and misconceptions about AIDS as well as the medical facts and the legal aspects of the AIDS controversy. It examines the role of human resource management specialists in handling AIDS concerns, such as testing job applicants, terminating employees with the AIDS virus, developing educational programmes, and writing policy statements. Finally, it makes recommendations on how to effectively deal with the AIDS crisis in workplace settings.
Résumé
Cet article traite des conséquences résultant de la présence de sidéens en milieu de travail et du rôle des directeurs de personnel sur la question du SIDA et sur la nécessité d'établir des programmes d'éducation et des normes écrites en cette matière.
Le syndrome immuno-déficitaire acquis (SIDA) est causé par un virus qu'on nomme le rétrovirus HIV lequel attaque et détériore gravement le système immunitaire du corps humain, principale défense de l'organisme contre la maladie. Le virus se communique de trois façons: 1) toute personne infectée peut le transmettre lors de relations sexuelles, quand le sperme, les fluides vaginaux ou le sang passent dans l'organisme d'une autre personne; 2) l'échange d'aiguilles ou de seringues hypodermiques contaminées peut aussi infecter ainsi que, ce qui est moins fréquent, les transfusions et les dérivés du sang; enfin, dans de rares cas, une mère infectée peut transmettre le HIV à son bébé avant sa naissance ou pendant l'accouchement.
Aux États-Unis, si le SIDA est reconnu comme un «handicap» c'est-à-dire une altération de la santé physique ou mentale qui limite substantiellement les capacités d'un individu: la loi interdit aux employeurs de faire de la discrimination à l'égard des victimes. Au Canada, en vertu de la législation fédérale ou provinciale, on considère cette maladie comme un incapacité physique. Les lois et la Chartecanadienne des droits et libertés prohibent la discrimination non autorisée pour motif d'incapacité physique.
La crainte du SIDA a pris les proportions d'un état de crise en milieu de travail en Amérique du Nord, surtout aux États-Unis. Pour beaucoup, cette hantise repose sur l'incompréhension et le manque d'informations médicales et juridiques. Les peurs des collègues des victimes sont compréhensibles si l'on considère que les mythes et les idées fausses sur cette maladie sont fort répandus dans le public. Les employeurs doivent donc se montrer réceptifs face à ces préoccupations. Ils doivent établir des normes écrites qui tiennent compte tant des droits des victimes que droits et craintes de leurs compagnons et de leurs compagnes de travail de façon à s'assurer que le milieu de travail est sûr. Les employeurs ont l'obligation de se tenir bien informés sur les développements les plus récents concernant les problèmes reliés au SIDA et de renseigner leurs salariés adéquatement. C'est dans leur propre intérêt de mettre en place des mesures qui puissent concilier les droits des victimes du SIDA et les craintes de leurs collègues de manière à s'épargner des dissensions au sein de leur personnel et un fléchissement de la productivité.
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