Résumés
Abstract
The study focuses on affirmative action programs for women employees and seeks to measure attitudes offirms and their participation in such programs.
Résumé
À l'été 1984, on a adresse au hasard à un échantillon de 750 entreprises des villes jumelées Kitchener-Waterloo un questionnaire de deux pages destine à mesurer leur comportement et leur participation à des programmes de promotion sociale. Le questionnaire fut rempli par 126 d'entre elles, soit 17 pour cent de l'ensemble. L'étude portait sur la promotion sociale du personnel féminin. On y demandait aux répondants quelle était la distribution des employés selon le sexe dans leur établissement, leur compréhension du sens de la promotion sociale et leur participation aux programmes de promotion sociale.
On y décelait la présence de ségrégation sexuelle dans la plupart des entreprises des répondants. Il y avait une concentration de femmes dans le travail de bureau et d'hommes dans les emplois de production et de direction. On y trouvait peu d'indices que cela était attribuable à des penchants personnels favorisant les hommes ou les femmes pour des types particuliers d'emplois. Cependant, on y remarquait une certaine discrimination systémique, comme la tendance à embaucher le personnel par promotion interne ou contact personnel. Les répondants estimaient que moins d'un tiers des vacances à l'intérieur de leur firme était comble en utilisant la publicité externe. De plus, il apparaissait clairement que les procédés d'embauchage variaient selon la nature du poste. Ces constatations sont importantes quand il s'agit de mettre au point un programme de promotion sociale efficace. En premier lieu, elles indiquent que l'insistance du gouvernement à lutter contre la discrimination systémique est adéquate. Deuxièmement, elles font ressortir la nécessité de programmes flexibles qui tiennent compte des différences dans les procédés d'engagement selon les divers types d'emplois.
Pour ce qui est du succès des programmes existants de promotion sociale, l'enquête démontrait clairement que la confiance des gouvernements dans la participation volontaire à leurs programmes n'a pas été une réussite. Parmi les entreprises redondantes, il n'y en avait que 23 pour cent qui identifiaient la promotion sociale comme remède propre à résoudre le problème des femmes et des minorités. En d'autres mots, le message des gouvernements en matière de promotion sociale n'avait pas atteint le groupe vise. De plus, 34 pour cent des répondants étaient sous l'impression fausse qu'ils favorisaient la promotion sociale la confondant avec de meilleures pratiques commerciales, la création d'emplois et l'égalité des chances. De l'analyse d'ensemble de cette enquête, on peut tirer les conclusions suivantes. D'une façon plus significative, il apparait que peu d'employeurs comprennent véritablement la notion de promotion sociale. Beaucoup de ceux qui estiment en comprendre la signification sont dans l'erreur. En outre, il y a peu de compréhension des barrières qui bloquent l'emploi des femmes dans des postes non traditionnels. Enfin, les informations qui peuvent être transmises par les gouvernements aux sièges sociaux des grandes entreprises ne se rendent pas toujours dans les succursales. Ces conclusions aident à expliquer l'absence de progrès dans la suppression de la ségrégation au travail. Elles soulèvent de sérieuses questions sur la valeur d'une approche volontaire au problème de la promotion sociale.
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