Résumés
Résumé
Au cours de ses 5000 ans d'histoire, la Chine a connu quatre différentes vagues d'activité traductionnelle. La première a commencé avec la traduction des classiques bouddhistes par des moines d'Inde et d'Asie centrale et par des moines chinois à l'aise tant avec ces doctrines qu'avec le sanscrit. La traduction des écrits bouddhiques s'étale sur plus de 1000 ans (à partir de la fin de la dynastie Han) et a laissé des traces indélébiles sur la religion, la philosophie et la vie sociale en Chine. La deuxième vague de traduction débute à la fin de la dynastie Ming (fin du xvie siècle) quand les missionnaires jésuites arrivèrent de l'Occident pour prêcher le catholicisme et enseigner la science et la technologie. La signature imposée du traité de Nanking marque le début de la troisième vague qui se caractérise par la traduction d'ouvrages de sciences sociales, de science militaire et de littérature. Enfin, la dernière vague commence à la fin des années 1950, elle est interrompue par la révolution culturelle et reprend à la fin des années 1970. Dans un certain sens, la traduction a donné au pays une impulsion vers le progrès.
Abstract
Four waves of translation activities have marked China's 5,000-year-long history. The first wave began with the translation of Buddhist classics by Indian and Central Asian Buddhist monks by Chinese monks conversant in both the doctrines and Sanskrit. The translation of Buddhist scriptures began in the late Han Dynasty and continued for more than 1,000 years, leaving a permanent influence on China's religion, philosophy and social life. The second wave of translating started in the late Ming Dynasty of the 16th century, when the Jesuit missionaries from the West came to China to spread Catholicism and teach science and technology. The signing, at gunpoint, of the Treaty of Nanking ushered in a third wave of translation activity, this one focused on works of social sciences, military sciences, and literature. The fourth wave of translation activity began in the late 1950s, was interrupted by the outbreak of the cultural revolution, but resumed its momentum in the late 1970s. In a sense, translation in China has served as a sort of motivating force, giving impetus to the country's progress.
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