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RésuméPendant la première moitié du XXe siècle, le Canada ne s'est pas montré très hospitalier envers les juifs. La xénophobie, le nativisme et l'antisémitisme ont sous-tendu l'instauration de toute une série de quotas et de restrictions qui limitaient les endroits où les juifs pouvaient vivre, s'instruire, travailler et jouer. Ont également alimenté ces politiques durant les années 1920, 1930 et 1940 la propagande nazie, la recherche d'un bouc émissaire de la crise économique, la peur du communisme, les haines religieuses et l'inquiétude généralisée suscitée par la récente arrivée massive d'immigrants. Vers la fin des années 1940, les leaders de la communauté juive canadienne lancèrent une offensive contre ces comportements discriminatoires. Ils recoururent à des campagnes publicitaires et à d'autres moyens pour graduellement se gagner l'appui de personnes actives au sein d'églises et de groupes d'aide sociale ; ils purent également compter sur l'Association of Civil Liberties et sur Leslie Frost, le nouveau premier ministre de l'Ontario. Au début des années 1960, ils avaient réussi à faire mettre en place des mécanismes pour protéger les minorités et le Canada avait commencé à abroger ses lois racistes sur l'immigration. Par leurs interventions dans le mouvement en faveur des droits de la personne des années 1940 et 1950, les leaders juifs contribuèrent de façon décisive à améliorer le traitement réservé aux minorités au Canada à la fin du XXe siècle.
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