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322.Plus d’information
Ce n’est pas la chronique d’un linguiste, mais celle d’un usager pour qui compte ce qu’il croit être le bon usage, aussi bien dans la conversation et l’écriture que dans le jargon technique ou professionnel. Mais devrait-on distinguer entre la langue écrite et la langue parlée ? Je ne le crois pas. C’est l’emploi du mot juste qui compte.
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328.Plus d’information
De nombreux critiques ont considéré la relation qui unit les hommes noirs et les femmes blanches dans le roman Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer (1985) de l’auteur québécois d’origine haïtienne Dany Laferrière. Toutefois, un autre type de relation dans l’œuvre de Laferrière semble aussi important, sinon plus important : la relation entre l'aspirant écrivain et les lectrices, telle qu’arbitrée par le livre en tant qu’objet médiateur. Ce nouvel angle permet une relecture du roman autour d’un axe central — l’idée de l’Autre littéraire et la manière dont il est articulé dans le roman par le biais du livre fictif. Cet article cherche en premier lieu à examiner comment, au niveau diégétique, les femmes possèdent des livres, ce qui les rend désirables aux yeux du narrateur; en revanche, du point de vue métadiégétique, les termes de cette équation sont renversés, car ce sont maintenant les livres, en tant qu’objets médiateurs, qui rendent les femmes objectivées désirables en étant possédés par ces dernières. La relation entre l’homme lecteur (sujet), le livre (médiateur) et la femme lectrice (objet) est alors remplacée par la relation entre la femme lectrice (sujet), le livre (médiateur) et l’homme lecteur (objet), puisque la femme blanche anglophone entreprend de juger l’homme noir francophone (l’auteur) en fonction de sa relation aux livres. Dans ce contexte, le lecteur noir n’a pas d’autre choix que d’analyser la lectrice blanche à travers ses idées préconçues sur les livres. En effet, alors que la lectrice blanche juge le sujet humain en fonction de sa relation au livre en tant qu’objet, le lecteur noir utilise le livre pour comprendre le sujet humain. Par conséquent, il incombe à l’auteur noir d’aider la lectrice blanche à repenser sa relation avec le livre en général, et plus particulièrement avec la littérature. Cet article démontre que l’objectif ultime du narrateur (en tant qu’auteur) est de s’assurer que son livre soit lu — autrement dit, possédé — par des femmes, tout comme il possède lui-même les femmes (en tant que coureur de jupons).
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329.Plus d’information
L’écrivaine belge Neel Doff (1858-1942) a rédigé toute son oeuvre en français alors que ce n’était pas sa langue maternelle. Sa trilogie autobiographique met le « féminin » et le « corps » au coeur de la thématique à travers l’obscène, le traumatisme pubertaire et la prostitution.Le corps est un « texte signifiant à déchiffrer 1 » et nous tâcherons d’en découvrir davantage en comparant l’oeuvre de Doff avec ses traductions en langue néerlandaise et allemande. L’un des objectifs est de déterminer dans quelle mesure les « erreurs » de traduction, ayant trait au corps, ouvrent d’autres fenêtres d’interprétation.Afin de mieux comprendre l’origine de ces « déviations », les extraits seront d’abord analysés selon les théories de dépaysement et domestication (Venuti, 2007) et de retraduction (Berman, 1990). Nous émettons l’hypothèse selon laquelle la vie (Delisle, 2002) et le genre (Von Flotow, 1991) de la personne qui traduit influencent les choix traductifs. Autre hypothèse, les stratégies de traduction féministe, objet de nombreuses polémiques, n’éviteraient-elles pas l’effacement que subit le corps de Keetje ?
Mots-clés : Traductologie, littérature belge francophone, portrait de traducteurs et traductrices, erreurs de traduction, traduction féministe, corps, prostitution
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