Documents repérés
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313.Plus d’information
L'historiographie des Pays d'en haut, comme objet en soi, peut paraître relativement balbutiante. Il se peut que l'appellation « Pays d'en haut » ait été perçue comme trop molle ou trop floue, géographiquement comme conceptuellement, et que les historiens aient préféré, pour investir l'histoire de l'Ontario, du Michigan ou du Manitoba, l'usage d'autres catégories géographiques (Nouvelle-France, Canada, Grands Lacs, Prairie) ou de grilles plus clairement analytiques (frontière, hinterland, périphérie). L'expression mérite pourtant d'être valorisée dans la mesure où elle a servi de cadre mental et géographique de longue durée. Comme tel, elle constitue un objet de recherche en soi qui peut favoriser une étude renouvelée des processus historiques à l'oeuvre dans les espaces concernés, du xviie au xixe siècle. Cette définition des Pays d'en haut comme objet d'histoire ne va certes pas de soi : elle passe d'abord par une réflexion sur l'objet « Pays d'en haut » dans l'histoire, autrement dit sur la façon dont ce cadre s'est construit historiquement, à travers les pratiques, les représentations et les imaginaires des acteurs sociaux. La pleine légitimation de cette approche passe ensuite par l'analyse de la façon dont l'historiographie a tour à tour ignoré, délaissé ou, au contraire, mis en relief ladite appellation comme l'espace qu'elle désigne.
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314.Plus d’information
À partir des photographies d’Antoine Poupel, l'écrivain, essayiste, philosophe de l'art et critique d’art français Gilbert Lascault déploie une rêverie poétique autour du féminin et de ses voiles.
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315.
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317.Plus d’information
S'inspirant des travaux de Robert Melançon sur la dysphorie, l'euphorie et la mythification qui structurent la représentation du Nouveau Monde dans les relations de voyage de Jacques Cartier, l'auteur de ce texte analyse la suite romanesque pour la jeunesse La grande épopée de Jacques Cartier, écrite par Eugène Achard de 1935 à 1942, dans laquelle le paysage est investi d'une identité canadienne-française qu'il n'avait pas au moment de la découverte.
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318.Plus d’information
Afin de comprendre comment les contrats d'assurance se sont développés, il fautanalyser les moyens qui ont été utilisés au travers des âges par les marchands et lesarmateurs pour réduire leurs pertes en cas d'accident ou de sinistre. Il faut savoirqu'au Moyen Âge, l'Église luttait férocement contre certaines pratiques commercialesqu'elle qualifiait d'usure. Dans ce document, je tenterai de démontrer quel'assurance maritime s'est développée beaucoup plus rapidement que l'assuranceterrestre pour trois raisons principales. Premièrement, les voyages maritimesétaient plus sujets à la piraterie que ne l'étaient les voyages terrestres au brigandage;deuxièmement, les cataclysmes naturels affectent plus le commerce par merque le commerce par terre, et troisièmement, le commerce maritime rapporte plusque le commerce terrestre.
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